Nationalité: Française
Genre:Comédique
Durée:1h30
Lui est inventeur de casse-têtes. Investi corps et âme dans son travail, il ne peut se concentrer que dans le silence. Elle est une pianiste accomplie et ne peut vivre sans musique. Elle doit préparer un concours qui pourrait changer sa vie. Ils vont devoir cohabiter sans se voir...
Kritique de Mau Vaise:
Ça faisait à peu près un mois, me semble-t-il, que je n’avais
pas écrit une bonne vieille critique. Et hier, l’envie me prend d’aller au
cinéma. Bon, quand on y va à deux, il faut se mettre d’accord et quand on est
pas d’accord ben…on va voir une bonne comédie française bien parisienne. Je
n’étais donc déjà pas, de prime abord, emballée par ce film mais je suis
aventurière. Et puis on m’avait filé une place à 5 euros 50.
Bon alors,
par quoi commencer? Et bien par la partie la plus intéressante de cette
critique, une petite anecdote palpitante : Nous sommes bien installés dans
ces magnifiques fauteuils de cinoche, le film commence et je ne dors (toujours
pas) quand au bout de trente minutes, panique à bord, l’alarme incendie se
déclenche. Ho putain…Évacuez les lieux et blablabla, on se retrouve donc dehors
comme des cons avec notre ticket et seulement le début du film vu. On a failli
se tirer et regarder la suite en streaming et puis finalement les portes ont
été ré-ouvertes, on y est quand même retourné et quand on s’est assis, l’image
avait soigneusement été mise sur pause. Quelle délicatesse.
Bref, le film peut recommencer et
c’est là que commence ma critique. Alors déjà de base, je ne suis pas méga fan
de Clovis Cornillac mais je ne connais que très peu ce qu’il fait ou a fait
donc je la joue tolérante. Je ne connaissais pas la « jeune et
jolie » Mélanie Bernier
(d'ailleurs, quelqu’un peut me dire si elle est la fille de Michèle
Bernier ou pas du tout ?!)
Bref, l’histoire en
deux-deux : Machine emménage à côté de chez Machin. Machin est un vilain
monsieur aigri qui n’aime pas avoir de voisin pour cause de cloison mal
insonorisée et donc qu’on entend tout. Machin pousse les nouveaux locataires à
bout sauf Machine, qui fait de la résistance, qui est aussi pianiste, au
passage, et qui prépare un concours avec un très méchant professeur qui fait
peur ; ou qui est sado-masochiste au choix. Mais que va-t-il donc se
passer ? Un torrent de clichés messieurs, dames.
Tout ce que je déteste à commencer
par « le coup de la fausse moche ». Il va vraiment, mais alors
vraiment, falloir arrêter de rendre une fille canon « moche » en lui
faisant simplement porter une paire de lunettes, un chignon et un col boutonné
jusqu’au cou ! Et oui Machine est une pauvre nana coincée qu’aucun homme
ne regarde (instant testostérone : Cette nana est juste canon, en vrai,
avec ou sans lunettes. Donc WTF ?!) Ce retournement de situation merdique,
j’ose le dire, de « Machin lui donne des ailes et la pousse à se laisser
aller donc elle fait péter le chignon, les lunettes et le décolleté mais…wouaw
en fait elle est trop bonne et puis elle joue vachement mieux du piano comme ça ! »
me donne envie de gerber. Mettez nous une vraie moche et tentez la de la rendre
sexy, ou alors laissez nous une nana un peu coincée : qu’est-ce qu’il y a
de mal à avoir un chignon et des putains de lunettes ?
Et ça ne s’arrête pas là! Le jeu
est médiocre, il faut le dire. Mélanie Bernier en Machine tire trop sur le côté
prude niaise à la voix toute fluette, accordée à ces tenues de petites
bourgeoises du 16ème. Et Clovis Cornillac tire trop sur le côté mec
bougon, antipathique et associable. Et paf ça fait des chocapic, mais c’est
bien sûr, ils sont faits l’un pour l’autre…. S’enchaînent alors des gags
faciles et pas vraiment drôles : le coup du mec qu’elle croit être Machin
mais qu’en fait c’est pas lui, j’ai pas ri. L’orgasme métaphorique d’elle qui joue
du piano et de lui qui l’écoute en mode chef d’orchestre, s’achevant par un
essoufflement exagéré des deux…pfff…nan mais sérieusement ? C’est lourd,
mec. On s’attend à tout, Machin a un meilleur ami et Machine a une sœur. Je
n’en dis pas plus. La sœur de Machine en gros c’est la catin, mariée, qui se
tape des petits jeunes parce qu’elle est malheureuse avec son idiot de mari.
Olala mais « bonjour les gros clichés nazes » ! Et puis la
relation entre Machine et son professeur est inutile et n’apporte rien à l’histoire
à part quelque chose de chelou. On ne sait pas s’il est son père, son ex (ou
les deux ?!) mais c’est juste trop bizarre et ça ne sert pas le film.
La fin est trop attendue et so évidente, que je suis presque sortie
de la salle avant.
Passons au(x) point(s) positif(s),
au pluriel quand même. A vrai dire, je mets un plus sur l’acteur Philippe
Duquesne que j’ai trouvé plutôt bon dans son rôle et qui m’a fait le plus rire
avec quelques répliques bien trouvées. Les scènes avec Manu Payet en vendeur chez
Picard –même si elles sont courtes et peu nombreuses- m’ont fait un peu rire.
Et Grégoire Oestermann en professeur de piano tyrannique et chelou est plutôt
pas mal. Encore une fois, tout ça reste globalement sans plus.
En bref, une espèce de très pâle
copie d’Amélie Poulain qui n’atteint absolument pas son niveau que ce soit au
niveau esthétique, au niveau du jeu des acteurs ou du scénario. Ça ne ferait
rêver qu’une petite fille agoraphobe de huit ans…Désolée Monsieur Cornillac
mais là, je ne salue pas la performance.
La fille "pas gâtée" en question...
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