Réalisé par Damien Chazelle
Avec Miles Teller, J.K. Simmons, Paul Reiser...
Nationalité : Américaine
Genre : Full Metal Jacket de la musique
Durée : 1h47
Andrew, 19 ans, rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s’entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l’excellence...
Bienvenue à une nouvelle tarée dans l'équipe... MAU VAISE !
Kritique de Mau Vaise
Hier,
on m’a emmené voir un film qui, en premier lieu, m’a plutôt
évoqué une piscine municipale remplie de gens en slips de bain.
Quand on est pas un grand connaisseur de jazz, « Whiplash »,
ben ça parle pas vraiment. Mais le synopsis m’a intrigué. Nan en
vrai, on m’a imposé d’écrire des critiques sur ce blog et comme
par hasard c’était sortie ciné hier soir (le gros traquenard!).
Dieu merci, je n’ai pas regretté. Très bon film, très bons
acteurs (mention spéciale pour JK Simmons : professeur de
musique effrayant à en faire trembler de peur des cymbales) et des
images vraiment belles. Mais c’est bien ça le problème, c’était
un bon film. Et j’aurais préféré aller voir un gros navet pour
cette première critique étant donné mes capacités naturelles pour
en foutre plein la gueule. Alors, ok, je me lance.
Dès
la première scène, on rentre dans le vif du sujet. On cerne
doucement la personnalité du jeune élève batteur Andrew Neiman
face à l’impitoyable professeur de musique Terence Fletcher. Tout
au long du film, la relation ne fait que s’intensifier. Terence
Fletcher terrasse n’importe quel gros vilain de films d’horreur
car nul besoin de masque de hockey ou de griffes de la nuit pour
faire monter autant d’émotions et faire battre ton pauvre petit
cœur (oui, je suis peut-être un peu trop sensible. La vue d’une
goutte de sang me faisant tourner de l’œil et un fantôme sortant
d’un puits m’empêche de dormir pendant des semaines). Là, on se
met à la place du jeune Andrew, un peu paumé et peu sûr de lui,
tellement fier d’avoir été repéré par ce grand professeur qu’il
se donne corps et âme pour être le meilleur. Délaissant sa vie
privée pour se consacrer uniquement à son rêve. Il se mange dans
la tronche les remarques les plus ignobles possibles et une ou deux
chaises dans la gueule (pour le côté spectaculaire). Le jeu des
deux acteurs est vraiment excellent et pour les plus snobs d’entre
vous –fan de jazz- il y a de quoi se régaler musicalement du début
à la fin.
J’ai
été touchée, transportée et tenue en haleine jusqu’à la fin
magistrale, mais légèrement frustrante à mon goût (« Non
putain, je veuuux savoir ce qu’il se passe après siouplait ! »)
Cela dit, cette scène finale clos en beauté un film bien mené par
ces acteurs (i je croise JK Simmons un jour, je me fais pipi dessus)
et une histoire qui te prend aux tripes (à partir du moment où
j’ai le cœur qui bat et le ventre qui picote, oui je peux dire que
ça prend au tripes.) En bref, en dehors du fait qu’il soit salué
par les critiques et qu’il soit sûrement nominé pour les oscars
(ce qui pour moi d’habitude seraient des critères pour ne pas
aller le voir. Mon côté contradictoire et marginal peut-être)
c’est vraiment un film à voir et à écouter.
Alors
sortez votre plus belle écharpe en soie (pour le côté Artiste
maudit), dégustez un bon verre de vin avant (pour le côté vieux
snob) et filez voir ce film (ben, pour passer une bonne fin de
soirée). Et si vous y allez pas c’est que vous êtes que des gros
nazes, beaufs doublés d’inculte, qui comprenez rien au septième Art.
Logiquement je vais le voir lundi en vo.
RépondreSupprimerBonjour Kaal, film à voir pour la musique. Cela ne peut en être autrement mais les rapports sado maso entre Andrew et Fletcher sont assez pénibles. Mais les morceaux de batterie : grandioses. Bonne année 2015.
RépondreSupprimerBonne année Dasola :)
SupprimerJustement, j'ai apprécié cette confrontation même si comme tu le dis, c'est parfois pénible ou plutôt gênant.
Une sorte de film d'horreur où la violence est à la fois psychologique et physique. Impressionnant dans tous les cas preuve que le ciné indé us peut parler d'autres choses que d'amour et eau fraîche.
RépondreSupprimerAmplement d'accord avec toi. Une puissance qui explose à l'écran.
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