mercredi 2 décembre 2015

Les Cowboys

Réalisé par : Thomas Bidegain

Avec : François Damiens, Finnegan Oldfield, Agathe Dronne...

Nationalité : française

Genre : Mais où est Kelly ? 

Durée : 1h45








Une grande prairie, un rassemblement country western quelque part dans l’est de la France. Alain est l’un des piliers de cette communauté. Il danse avec Kelly, sa fille de 16 ans sous l’oeil attendri de sa femme et de leur jeune fils Kid. Mais ce jour là Kelly disparaît. La vie de la famille s’effondre. Alain n’aura alors de cesse que de chercher sa fille, au prix de l’amour des siens et de tout ce qu’il possédait. Le voilà projeté dans le fracas du monde. Un monde en plein bouleversement où son seul soutien sera désormais Kid, son fils, qui lui a sacrifié sa jeunesse, et qu’il traîne avec lui dans cette quête sans fin.





Kritique de Kaal 

De l'intérêt d'écouter la radio plutôt que de glander vautré salement dans le sofa avec les Ch'tis à Vesoul dans le petite lucarne. J'ai bien failli passer à côté des Cowboys. Attention, pas un film sur des tarés de la gâchette avec des ponchos, de la poussière et des chapeaux. Non, non, c'est bien plus proche de nous. En effet, Thomas Bidegain peint un mélo familial poignant et parfaitement encré dans l'actualité. 

Alain (un François Damiens plutôt méconnaissable) aime le country. Il aime aussi sa femme, son fils et sa fille. Il a des potes partout. C'est cool la vie. Et paf ! Sa fille disparaît. Commençant sa petite enquête, Alain découvre que sa Kelly s'est en fait tiré pour rester avec son petit ami, djihadiste. Le genre de mec pas Charlie du tout. Alain sait qu'elle se radicalise progressivement et fait tout pour la récupérer. Absolument tout jusqu'à perdre tout ce qu'il aime. C'est la descente aux enfers d'un père qui se joue devant nos yeux et la découverte de la vie de son fils (Finnegan Oldfield, étonnant) qui vit lui aussi le drame et la perte. 

Histoire en deux parties totalement distinctes, Les Cowboys impressionnent par sa justesse dans les propos et dans les dialogues. Les acteurs ne jouent pas, ils sont. Un tel réalisme est parfois même effrayant mais marquera tout spectateur, un brin concerné. 



"Je vous l'échange contre la carte Végéta qui brille"

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