Réalisé par : Joe Wright
Avec : Keira Knightley, Aaron Taylor-Johnson, Jude Law...
Nationalité : Britannique
Genre : Un Russe Lent s'il vous plait.
Durée : 2h11
Russie,
1874, la belle et ardente Anna Karénine jouit de tout ce à quoi ses
contemporains aspirent : mariée à Karénine, un haut fonctionnaire du
gouvernement à qui elle a donné un fils, elle a atteint un éminent
statut social à Saint-Pétersbourg. À la réception d’une lettre de son
incorrigible séducteur de frère Oblonski, la suppliant de venir l’aider à
sauver son mariage avec Dolly, elle se rend à Moscou...
Au cours de son
voyage, elle rencontre la comtesse Vronski que son fils, un charmant
officier de la cavalerie, vient accueillir à la gare. Quelques brefs
échanges suffisent pour éveiller en Anna et Vronski une attirance
mutuelle. Oblonski reçoit également la visite de son meilleur ami
Levine, un propriétaire terrien sensible et idéaliste. Épris de la sœur
cadette de Dolly, Kitty, il la demande gauchement en mariage, mais Kitty
n’a d’yeux que pour Vronski. Dévasté, Levine se retire à Pokrovskoïe et
se consacre entièrement à la culture de ses terres. Mais le cœur de
Kitty est lui aussi brisé quand elle prend conscience, lors d’un grand
bal, de l’infatuation réciproque d’Anna et Vronski. Anna, désorientée,
rentre à Saint-Pétersbourg, mais Vronski l’y suit. Elle s’évertue à
reprendre sa calme vie de famille mais son obsession pour le jeune
officier ne cesse de la tourmenter. Elle s’abandonne alors à une
relation adultère qui scandalise toute l’aristocratie locale. Le statut
et la respectabilité de Karénine sont mis en péril, le poussant à lancer
un ultimatum à sa femme. Dans sa recherche éperdue de bonheur, Anna
révèle au grand jour l’hypocrisie d’une société obsédée par le paraître.
Incapable de renoncer à sa passion, elle fait le choix du cœur.
Critique de Kaal :
Au
risque de passer pour un type dépourvu de sensibilité, je vais être
honnête. Désolé mesdemoiselles et mesdames, mais je me suis endormi
pendant 5 minutes pendant Anna Karenina.
D'ailleurs, Léon Tolstoï a piqué un somme avec moi. En effet, et Dieu
sait pourtant que j'admire les comédies romantiques (nan je déconne), ce
film est long... tellement long...
Pourtant, Anna Karenina a de nombreuses qualités. La mise en scène de Joe Wright (Orgueil et Préjugés, Reviens-moi) est parfois éblouissante et parfois complètement prétentieuse. On peut relever certaines prouesses comme la séquence de danse (un peu chelou mais passons) d'Anna et de Vronski ou encore l'introduction hallucinante de transitions en pièces de théâtre (qui aurait mérité un grand plan séquence d'ailleurs). Le film se découpe en deux types de mise en scène : des prises de vue dite classique avec de vrais décors naturels ou alors les personnages qui se balladent comme dans une pièce de théâtre. L'idée est excellente mais utilisée que la moitié du film. C'est dommage, on a l'impression que Joe Wright avait trop la flemme de faire le reste comme ça et n'a pas eu envie de se casser le cul. Belle considération du public.
Pourtant, Anna Karenina a de nombreuses qualités. La mise en scène de Joe Wright (Orgueil et Préjugés, Reviens-moi) est parfois éblouissante et parfois complètement prétentieuse. On peut relever certaines prouesses comme la séquence de danse (un peu chelou mais passons) d'Anna et de Vronski ou encore l'introduction hallucinante de transitions en pièces de théâtre (qui aurait mérité un grand plan séquence d'ailleurs). Le film se découpe en deux types de mise en scène : des prises de vue dite classique avec de vrais décors naturels ou alors les personnages qui se balladent comme dans une pièce de théâtre. L'idée est excellente mais utilisée que la moitié du film. C'est dommage, on a l'impression que Joe Wright avait trop la flemme de faire le reste comme ça et n'a pas eu envie de se casser le cul. Belle considération du public.
Les
acteurs sont aussi bons. Keira Knightley (on aime ou on aime pas) n'est
toujours pas en chair mais elle remplit son rôle. Elle prolonge
d'ailleurs son exploration des sens de la raison avec des mimiques déjà
appercus dans A Dangerous Method.
Une bonne performance. Je ne suis pas un grand fan d'Aaron
Taylor-Johnson, mais bon, il joue bien. Pas de quoi réveiller
Tchaïkovski. Jude Law par contre, est étonnant dans ce rôle de ministre
dégarni, rigide et bien cocu comme il faut, dont la haine augmente
crescendo durant l'histoire. Un des meilleurs seconds rôles de l'année
ainsi que la plus belle calvitie. J'ai particulièrement aimé le jeu de
Matthew McFadyen dans le rôle de Stiva, notable russe coucheur et
rigolard, il me sortait de ma létargie à chaque fois ! Notons aussi la
présence d'un p'tit frenchy : Raphael Personnaz dans le rôle du frère de
Vronski.
Niveau
histoire, c'est pas bien compliqué. Anna estime que son ministre de
mari se pavane avec une douzaine de matriochkas dans le fion et se
retrouve séduite par le jeune comte qui lui joue de la balalaïka.
Nasdrovia ! Elle résiste pas et devient logiquement la risée de la
société mondaine de Saint-Pétersbourg. Alexis Keranine met trop de temps
à réagir de peur de perdre la coquine, mais le mal est fait. La suite
est prévisible. Seule la romance entre le noble paysan rouquin Kostia et
la petite Kitty parvient à émouvoir tant ça sent bon la mièvrerie et la
naphtaline.
Je
regrette que ce film n'était pas en russe, il aurait eu beaucoup plus
de charme. De plus, la superbe mise en scène en théâtre aurait dû être
prolongée mais bon, ça prend du temps et c'est fatiguant. Dans ce cas
là, autant ne rien faire ! Le mégalomane Joe Wright peut remercier ses
acteurs qui lui permettent d'avoir la moyenne. Dasvidania !
Je n'ai rien à ajouter.
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