Avec : Natalie Portman, Mila kunis, Vincent Cassel...
Film américain,
Genre : Danse avec les fous
Durée : 1h43
Rivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des cygnes que dirige l’ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily...
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Critique de Kaal :
Darren Aronofsky réalise peu de films, mais il le fait bien. Au premier abord, on peut trouver des similitudes avec The Wrestler (avec Mickey Rourke), le dépassement de soi et les problèmes avec la famille et les amis (s'il y en a...), mais Black Swan
va plus loin, beaucoup plus loin. En effet, on est réellement
transporté (qu'on soit passionné de danse ou pas du tout) dans ce monde
impitoyable du spectacle où le moindre faux-pas est fatal. Si Natalie
Portman nous livre -surement- le rôle de sa vie (en tout cas, elle s'est
vraiment donné pour ce film à hauteur de 5h de danse par jour pendant 1
an... ça fait peur), c'est surtout l'ambiance angoissante du film qui
nous scotche au siège. De plus, l'utilisation d'effets spéciaux est très
intelligente, ne servant, sans jamais en rajouter, qu'à l'atmosphère
pressante du scénario qui plonge dans l'enfer paranoïaque de cette
danseuse qui cherche la perfection et qui doit se perdre pour l'obtenir.
Tout est étudié, tout est minutieusement réfléchi, pour approcher la
perfection (D. Aronofsky se projette alors dans sa Nina) et c'est
peut-être cela qui l'empêche d'être un chef d'œuvre, un certain manque
de sincérité (oui, là pour le coup je suis un peu exigeant mais c'est
mon ressenti).
C'est un film à voir, à admirer et où l'on souffle d'apaisement dès le mot fin. Une grande réussite donc.
C'est un film à voir, à admirer et où l'on souffle d'apaisement dès le mot fin. Une grande réussite donc.
Critique du Dr. Gonzo :
Versant féminin de l'excellent The Wrestler, Black Swan
est un exercice de style virtuose qui permet de se rendre compte une
nouvelle fois du talent de Darren Aronofsky. Sa manière de filmer les
ballets du Lac des Cygnes est immersive, on se plonge littéralement dans
le feu de l'action. Mais c'est Natalie Portman et Mila Kunis qui
portent le film au sommet, dans l'exploration toujours plus lointaine de
la folie. Malgré des influences trop visibles (Polanski, Argento,
Cronenberg...), Black Swan
offre tout de même un déroulement dramaturgique impeccable, dont
l'apothéose est l'un des finals les plus dantesques vus depuis
longtemps. Une fois sorti de la salle, on se rend compte que tout a été
dit, et qu'on en reprendrait bien une dose !
Critique de Roxy :
Black
Swan n'est pas qu'un film sur un ballet mettant en scène une jeune
danceuse perturbée. C'est un film qui voit grand mais qui reste
parfaitement sous contrôle. C'est un film qui va loin, qui pousse une
idée de départ jusqu'au bout et sans s'essoufler un seul moment. c'est
dailleurs ce qui fait la force de ce bijoux du 7ème Art.
Même
si l'angoisse prend le dessus, c'est un enchainement d'émotions
diverses. On passe de la colère à la joie, de la peur à la tristesse.
Comme si chaque moment du film était bercé par la musique de Swan Lake.
On
se demande même dans quelle catégorie ce film pourait être classé, tant
il change selon les scènes. Des effets spéciaux magnifiques, jamais en
trop. On y croirait. Tellement bien appropriés, qu'ils semblent
naturels.
Nathalie
Portman est une très grande actrice, qui ne fait que nous le confirmer
de façon magistrale. Elle joue une Nina réservée, timide, angoissée,
prise d'hallucinations, qui nous réserve un changement spectaculaire.
Face à elle Mila Kunis (Lily, la rivale) joue son premier GRAND rôle. On
est absolument pas déçu. Son personnage est aussi attirant
qu'angoissant. Un rôle pas forcément évident pour une actrice en début
de carrière jouant face à des comédiens déjà confirmés. Vincent Cassel
est également excellent, mais on en attendait pas moins de sa part.
Un
scénario magnifique, des acteurs qui s'impliquent au maximum, des
effets visuels sublimes, du cinema comme on en voit peu. Bravo !
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