Avec : Jim Sturgess, Ed Harris, Saoirse Ronan, Colin Farrel...
Film américain,
Genre : "Vers le Sud !"
Durée : 2h14
En 1940, une petite troupe de prisonniers décide de s’évader d’un camp de travail sibérien.
Pour ces hommes venus de tous les horizons, s’échapper de cet enfer ne sera que le début de l’aventure…
Ensemble, ils vont parcourir plus de 10 000 kilomètres, à travers la toundra sibérienne glacée, traversant les plaines de Mongolie, les fournaises du désert de Gobi puis les sommets de l’Himalaya pour franchir la Grande Muraille de Chine.
Certains s’arrêteront en chemin, d’autres ne survivront pas aux épreuves. L’Inde - alors sous contrôle anglais - est le but ultime.
Mais la route est longue, les rencontres risquées, les conditions physiques épouvantables, et chacun a ses secrets…
Pour ces hommes venus de tous les horizons, s’échapper de cet enfer ne sera que le début de l’aventure…
Ensemble, ils vont parcourir plus de 10 000 kilomètres, à travers la toundra sibérienne glacée, traversant les plaines de Mongolie, les fournaises du désert de Gobi puis les sommets de l’Himalaya pour franchir la Grande Muraille de Chine.
Certains s’arrêteront en chemin, d’autres ne survivront pas aux épreuves. L’Inde - alors sous contrôle anglais - est le but ultime.
Mais la route est longue, les rencontres risquées, les conditions physiques épouvantables, et chacun a ses secrets…

Critique de Dr. Gonzo :
Les
Chemins de la liberté nous entraîne dans le périple surhumain d'un
groupe de prisonniers politiques évadés d'un goulag sibérien durant la
Seconde guerre mondiale. Un scénario poignant (adapté du
récit-témoignage A marche forcée : A pied du Cercle polaire à l'Himalaya (1941-1942) de Salvomir Rawicz)
qui nécessite une approche avant tout humaine et émotionnelle des
évènements et des personnages. Or c'est bien ce qui manque dans le
dernier bébé de Peter Weir (The Truman Show, Master and Commander...
tout de même), qui en 2h14min, ne nous donne que quelques détails sans
importance sur la vie des bagnards évadés. Dès lors, difficile de
ressentir une quelconque compassion envers les personnages, ni même une
immersion alors que les paysages sauvages explorés sont une ode à la
liberté et une évasion visuelle à eux-seuls. Malgré une première
demi-heure ahurissante montrant avec respect et réalisme la vie dans les
goulags, les incohérences et le manque flagrant d'inspiration dans les
dialogues prennent le dessus une fois la scène totalement foirée de
l'évasion passée. Le casting est assez inégal, seuls Jim Sturgess et Ed
Harris tirent véritablement leur épingle du jeu, pour le reste on a le
droit à une interprétation classique sans vraiment de saveur. Les mêmes
situations reviennent, ce qui est inévitable lorsque l'on raconte un
voyage à pieds de plusieurs milliers de kilomètres... Mais le gros
problème en plus de ces répétitions c'est le manque de tension dans les
faits rapportés, on croirait regarder Koh-Lanta à certains moments :
glissade sur la glace d'un lac, thérapie anti-moustique... Quand les
personnages se mettent à discuter, c'est pour ne rien dire, sauf pour
papoter recettes de cuisine, direction à choisir (en fait toujours le
Sud, merci de nous prendre pour des poissons rouges)...
Les
Chemins de la liberté reste un film classique dans sa réalisation mais
dénué de profondeur psychologique et humaine pour pouvoir y adhérer
pendant 2h14, surtout sur un tel sujet. Se contentant de mettre en image
le récit de S. Rawicz, Peter Weir se voit en plus dans l'obligation
pédagogique de nous faire un bref résumé de la Guerre Froide à la fin
(contribution de la National Geographic oblige) avant de nous balancer
un épilogue symbolisant la destruction des liens sociaux et les vies
brisées par les systèmes totalitaires du XXème siècle.
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