Avec Vladimir Svirskiy, Vladislav Abashin, Sergei Koselov
Genre : Interruption du match à la mi temps
Genre : Interruption du match à la mi temps
Nationalité : Russe, Letton, Allemand, Néerlandais
Durée : 2h09 min
Une forêt. Deux résistants. Un homme à abattre, accusé à tort de collaboration. Comment faire un choix moral dans des circonstances où la morale n’existe plus ? Durant la Seconde Guerre mondiale, personne n’est innocent.
Critique de Mr H'
Avant toute expression d’opinions concernant ce film, il m’est important de préciser que je me suis
tout simplement barré de la salle tant le long métrage de Sergei Loznitza m’a
exaspéré au plus haut point. Au bout d’une heure, j’ai en effet pris ce qui me
restait de courage pour décamper devant ce chef d’œuvre prétentieux, froid,
long, chiant, élitiste… bref de la bouse bien baveuse !
Je ne suis pourtant pas du
genre à être rebuté par les films un peu hors-circuit. J’ai en bouffé du film
bulgare, du film polonais ou encore ukrainien et bien souvent j’en redemande.
Le film de Sergei Loznitza se déroule dans une Biélorussie hivernale des plus
chatoyantes occupée par les allemands en 1943. Durant la première heure, il est
alors question de résistance, de collaboration et de dénonciation à la Gestapo
biélorusse (sic). Pour la suite, allez-y vous-même car moi j’ai eu ma dose…
D’une histoire
insignifiante, Sergei Loznitza éprouve le spectateur en lui infligeant tout ce
qu’il est possible techniquement de réaliser pour emmerder le spectateur.
D’aucuns (la critique spécialisée notamment) diront que c’est une manière
subtile d’introduire un pseudo débat sur la culpabilité, l’errance et la
méditation. Je leur répondrai alors la chose suivante : « Mon cul…sur
la commode ». Oui je suis énervé devant tant de prétention.
Sélectionné à Cannes (il convient parfaitement aux critères d’élitisme du
festival), ce film désespère par ses couleurs ternes et moches qui donnent
envie de fuir de la salle afin de retrouver la lumière. Ensuite, chaque plan
s’éternise dans une agonie dont je fus la principale victime. Les séquences
sont en effet étirées au maximum et ce pour bien appuyer cette fameuse
« culpabilité ». Les dialogues, quand il y en a, sont vides de sens
et ne viennent que pour exprimer l’émotion perceptible sur les visages.
Inutile.
Pas besoin d’en dire plus je pense. Passez votre
chemin devant cette épreuve que constitue Dans
la brume, le dernier film de Sergei Loznitsa
tu m'as fait écrouler de rire, ne serais ce que pour ça je vais le voir de mes propres yeux et je ne vais pas payer un sous monsieur, je le regarderais sur http://www.mistergoodmovies.net et je t'en dirai des nouvelles.
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