mardi 28 mai 2013

Gatsby le Magnifique

Réalisé par : Baz Luhrmann

Avec : Leonardo DiCaprio, Tobey Maguire, Carey Mulligan...

Nationalité : Australo-américaine

Genre : Gatsby le Soporifique

Durée : 2h22






Printemps 1922. L'époque est propice au relâchement des mœurs, à l'essor du jazz et à l'enrichissement des contrebandiers d'alcool… Apprenti écrivain, Nick Carraway quitte la région du Middle-West pour s'installer à New York. Voulant sa part du rêve américain, il vit désormais entouré d'un mystérieux millionnaire, Jay Gatsby, qui s'étourdit en fêtes mondaines, et de sa cousine Daisy et de son mari volage, Tom Buchanan, issu de sang noble. C'est ainsi que Nick se retrouve au cœur du monde fascinant des milliardaires, de leurs illusions, de leurs amours et de leurs mensonges. Témoin privilégié de son temps, il se met à écrire une histoire où se mêlent des amours impossibles, des rêves d'absolu et des tragédies ravageuses et, chemin faisant, nous tend un miroir où se reflètent notre époque moderne et ses combats.







Critique de Kaal

Bon, Baz Lurhmann, on connait le bonhomme : Roméo+Juliette, Moulin Rouge, Australia et donc ce Gatsby. Une filmo qui laisse devenir un genre bien à lui : faire chialer les filles et qu'elles en profitent pour insulter leurs conjoints de gros insensibles (Vous le voyez venir le "Tu n'as pas de cœur, regarde comme c'est beau..." ? Kleenex numéro 1). Alors, histoire de me situer un peu : je suis dans la catégorie "Qui-n'a-pas-pleurer-quand-Mufasa-est-mort-éventré-par-les-gnoux". Donc ouais, je n'ai pas la larme facile et franchement, au plus c'est beau et mielleux, et plus ça me gonfle.
Allons à l'essentiel, en regardant Gatsby, je me suis emmerdé. Le constat est cinglant.

Je n'ai pas vu le vieux Gatsby de 1974 avec Robert Redford (qui n'est pas mort, je l'ai appris la semaine dernière, mais Georges Moustaki, c'est bon !) et je n'ai pas lu le roman de 1925 écrit par Francis Scott Fitzgerald. Je découvre donc totalement l'histoire. Et bon dieu c'que c'est pas bien gras du bide !

On va faire simple, Nick Carraway raconte son aventure new-yorkaise dans les années 1930 avec alcool, fête, petite culotte mais pas trop pour lui, chanson, et surtout sa rencontre avec Gatsby (Leonardo DiCaprio qui n'a pas eu besoin de forcer son talent pour sourire dans tous les sens), le plus grand fêtard milliardaire du monde que personne n'a jamais vu. Mais bon, au bout de 15 minutes, tout le monde connait sa tronche. Vous le sentez venir le scénario bien vide ? On commence juste.
Parce que le petit Nick, à l'image de son interprète Tobey Maguire, va vite se transformer en fantôme encombrant que l'on trimbale partout une fois le lien fait entre Gatsby et son ex, Daisy (Carey Mulligan qui se remue pas beaucoup les fesses). Problème, la petite coquine n'est marié entre temps avec Tom (joué par Joel Edgerton (peut-être qui se sent vraiment concerné), un autre milliardaire plutôt du genre couillu et dont le sens de la fidélité rappelle celui d'un ancien président du FMI. Si un second kleenex est sorti, d'autres se disent qu'on est à côté de mamie en train de mater un épisode des Feux de l'Amour, les images en bien mieux.

Parce que oui ! Il y tout de même de bons éléments dans cette bouillie faussement lacrymale. Baz Lurhmann est peut-être un scénariste du dimanche, mais on pourra pas dire qu'il est un gland caméra dans la pogne. Les images ont de la gueule. Certaines sont même innovantes et s'amusent avec les codes artistiques. Sans que cela vaille le coup avec la 3D (nan c'est pas une blague, il est sorti en 3D...), c'est beau à voir, mais parfois un poil prétentieux. On sait qu'il est bon dans ce domaine, alors pourquoi en faire trop. Certains effets de lumière rappelle ce cochon de J.J Abrams.
Autre élément qui déboite sa tata, la musique. Là franchement, c'est énorme surtout pendant les soirées. Y'a rien de tel qu'un funk un peu bourru pendant une débauche de luxure (3e kleenex, non c'est du bien pensant hein !) et d'alcool pendant cette période de prohibition. Faut dire que les fêtes ont sérieusement de la gueule, ça envoie dans tous les sens et la seule logique qui prime c'est "laisse toi aller bro."

Ouais, mais à force de se laisser aller, on s'endort comme le film passé la première heure. Et merde, il en reste plus d'une autre... 





Allô SOS Amitié ?! Oui, personne ne fait attention à moi à partir de 50 minutes... pourtant je suis censé être le personnage principal...





7 commentaires:

  1. Aucune envie de voir ce film même si j'aime bien le casting. Je n'aime pas Luhrmann et j'ai l'impression de voir Moulin rouge dans les années 20 et les chansons transposées en fond sonore.

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    1. J'ai clairement préféré Moulin Rouge, même si y'a plusieurs medleys qui sont à gerber.
      Enfin bon, Luhrmann hein !

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    2. Moi je n'aime pas du tout Moulin Rouge qui a des séquences clippesques à se taper la tête contre un mur. La séquence de Zigler oh purée! Tu le voit chanter, les plans s'accumulent, il est en haut puis après il fait un salto, il revient et là on part totalement dans l'hystérie. Couleurs qui tapent à la gueule, chansons en vrac qui n'ont rien à foutre là (on passe de Nirvana à Madonna bordel!), Broadbent en cabotinnage total (et c'est chiant) et puis la dance... En une séquence, Luhrmann perd son spectateur.

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  2. Je découvre avec plaisir votre blog ! Vraiment super je reviendrais!

    Par contre moi c'est l'inverse : j'ai adoré GATSBY mais alors MUD, que dire... J'ai saisi l'histoire, ce que le réalisateur voulait montrer mais je n'ai pas du tout réussi à rentrer dedans, c'est la première fois que je sors si déçue d'un film et je me sens anormale puisque apparemment il a plu à tout le monde!

    Lucierose.com

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    1. Ah oui en effet, c'est étrange... Partons du principale que tu es folle. Nous verrons si tu changes de statut avec d'autres films. :)

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    2. On insulte pas les clients Kaal !

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    3. On ne traite pas les lecteurs de clients Roxy !

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