Réalisé par : Michael Bay
Avec : Mark Wahlberg, Dwayne
Johnson, Ed Harris...
Nationalité : Americaine
Genre : Le culturisme n'a rien à voir avec la culture, intellectuellement parlant.
Durée : 2h09
Interdit aux moins de 12 ans
À Miami, Daniel Lugo, coach sportif, ferait n’importe quoi pour vivre le « rêve américain » et profiter, comme sa clientèle fortunée, de ce que la vie offre de meilleur : maisons de luxe, voitures de course et filles de rêve… Pour se donner toutes les chances d’y arriver, il dresse un plan simple et (presque) parfait : enlever un de ses plus riches clients et… lui voler sa vie. Il embarque avec lui deux complices, Paul Doyle et Adrian Doorbal, aussi influençables qu’ambitieux.
NO PAIN NO GAIN s’inspire de l’histoire incroyable mais vraie de ces trois kidnappeurs amateurs qui, à la recherche d’une vie meilleure, se retrouvent embarqués dans une série d’actes criminels qui dégénèrent rapidement… Rien ne se déroule jamais comme prévu.
Critique by Roxy :
Ma dernière critique de film c'était Joséphine. Un pur film de filles donc. Entre temps, je vous ai manqué, c'est pourquoi je reviens en force avec la critique d'un film de MÂLE !
Oui No Pain No Gain pue la sueur, la testostérone, bref la même chose que The Expendables. Je n'avais pas vu autant de biscotos depuis le grand retour de Stallone et ses potes. No Pain No Gain est un vrai film de mec : Des muscles, du fric, des gangstas, de la meuf, de la drogue et surtout peu de neurones. Mouahaha ! Mais c'est ça qui est bon ! Imaginez trois abrutis finis, dopés aux cocktails de protéines (entre autre), gonflés partout sauf dans le slip qui décident un jour que les muscles c'est bien mais que le fric c'est peu être encore mieux. Un idée germe alors dans la tête de Lugo (Mark Wahlberg) notre héro : Kidnapper un riche client de sa salle de sport et l'obliger à leur donner tout ce qu'il possède hormis femme et enfants. Ça aurait pu marcher... Mais comme je l'ai précisé, les malfrats sont de vrais abrutis.
Michael Bay ( Bad Boys 1 & 2, Transformers 1, 2, ,3 4, 5, 6...) signe ici un gros film de bourrins, encore ! Mais pas seulement. Cette histoire vraie est une sorte de tentative de rêve américain survitaminé. C'est coloré, c'est énergique, esthétiquement parlant c'est agréable et là je ne parle pas de ces corps de mâles musclés et moites. Michael s'amuse autant que les acteurs et ça se voit !
Monsieur Bay joue aussi beaucoup avec les reflets : Miroirs, lunettes...etc, ce qui nous vaut ceci :
Et l'Oscar du meilleur reflet, vraiment pas discret, du cameraman dans une vitre est attribué à Michael Bay ! Félicitation ! |
Le gros plus de No Pain No Gain c'est son côté multifacettes : De l'action justement dosée, du coup pas de grosses explosions à tout va, pas de villes entières réduites à néant. Un coté film de gangster (foireux) vraiment sympa et surtout de l'humour. Beaucoup d'humour ! Certes il s'agit de faits réels avec kidnapping, meurtre, vols j'en passe et des meilleurs, mais quand même ça reste drôle. (Gros plus pour la scène de tentative de meurtre sur la personne de Victor Kershaw, joué par l'excellent Tony Shalhoub)
Mais peut être est-ce cela le vrai défaut du film. L'humour prend trop le dessus et la réalité des faits passe à la trappe. Du coup Michael Bay se mélange les pinceaux et se perd un peu et entre les genres cinématographique.
Ce n'est pas un excellent film, mais on passe un très bon moment et c'est ce qui compte. Des bodybuildés neuneu qui jouent les très gros bras sur fond de "Gangsta's Paradise" c'est toujours sympas.
Mieux que Pearl Harbor, The Island, Transformers et peut être même qu'Armageddon et Bad Boys. Oui, l'affiche n'a surement pas tord, on dirait que c'est son meilleur film.
L'abus de Simpson est dangereux pour la santé. |
Plus je lis d'avis, plus j'ai envie de le découvrir.
RépondreSupprimerPar contre, le coup du reflet, c'est vraiment moche, surtout pour un réalisateur aussi expérimenté que lui.
Oui surtout qu'on le voit VRAIMENT bien !
SupprimerJe vais le voir demain avec un pote vu que nous sommes en admiration en écoutant Mark Wahlberg beugler comme un gros con successivement au fil des extraits "i'm hard, i'm big", "je suis bon, je suis fort", "je suis beau, je suis fort" et enfin "je suis beau gosse, je suis baraqué!". :D Bon plus sérieusement je serais curieux de voir si Bay fait aussi bien que Emmerich en film personnel (je parle bien sûr d'Anonymous) et le fait divers est franchement impressionnant. Dire que l'on navigue dans le glauque le plus total est un euphémisme. Je pense que le film l'est beaucoup moins mais sait-on jamais.
RépondreSupprimerDans no pain no gain, l'humour prend tellement le dessus que le fait divers n'est pas vraiment pris au sérieux. Sauf à la fin. C'est ça qui est un peu dommage je trouve.
SupprimerEt j'ai pas vu Anonymous mais je me souviens que j'avais très envie de le voir ! Je le met dans ma liste des films à regarder :)
SupprimerC'est que j'avais cru comprendre mais bon c'est aussi un film de Michael. Il faut son lot de fun. ;) Pour Anonymous, j'ai été comblé moi qui ne peut pas piffer Emmerich, j'ai trouvé ça grandiose.
SupprimerJ'avoues que la filmographie de Emmerich est assez merdique en fait...
SupprimerA l'image de Bay en fin de compte!lol Même si le film a des tonnes de défauts (des allusions xénophobes, misogynes ou homophobes, des ralentis franchement inutiles voire ridicules, caméra parfois en found footage ce qui ne convient pas au film, la résurrection de Coolio), il y a un fond jouissif et drôlatique. On se demande comment ces cons ont pu atteindre un tel niveau d'horreur et décadence. D'autant que les acteurs semblent bien s'amuser avec et notamment The Rock qui trouve enfin un vrai rôle d'acteur et non le mr muscle. Et puis Marky Mark et son "i'm hard, i'm big" quelle rigolade!!
SupprimerOui je n'ai pas parlé de toutes ces vilaines allusions qui sont effectivement assez présentes. Vu que c'est une histoire vraie, je me suis dis que ces crétins devaient être vraiment comme ça...
SupprimerC'est clair que cela saute à la gueule plus d'une fois malheureusement. Plus que crétins, je dirais qu'ils sont plutôt frappadingues. La séquence de la tronçonneuse est un véritable moment d'humour noir.
Supprimer'tain, j'ai envie de le voir maintenant... Vilaine Roxy !
RépondreSupprimerMouahaha ! Après je sais pas si toi tu va aimer...
SupprimerMoi ce qui me fait rire c'est le titre choisi pour la France qui est en fait l'inverse du titre original. Nan mais sérieux quoi ...
RépondreSupprimerMoi ce qui me fait rire c'est le titre choisi pour la France qui est en fait l'inverse du titre original. Nan mais sérieux quoi ...
RépondreSupprimerTellement vénère que tu le dis deux fois ? Mais sinon oui je suis d'accord c'est débile. C'est comme "Time Out" le titre américain c'était "In Time".
SupprimerUn film assez surprenant et cela dans tous les sens du terme !!!
RépondreSupprimerJ'ai pas fait attention au reflet de la caméra... Sinon un bon film; son meilleur depuis Bad Boys 2 (oui, je tient BB2 pour son "chef d’œuvre", un hymne involontaire d'une certaine Amérique nombriliste et bloquée dans ses excès en tout genres), j'ai vraiment adoré la satire du rêve américain et l’exagération des stéréotypes (le vendeur d'armes puritain, l'agent immobilière et son propos sur les Noirs, l'ancien taulard reconverti au christianisme et son discours face au Juif, ou encore la pouf latine et ses nibards refait, vraiment de bons moments).
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