mardi 7 janvier 2014

La Vie Rêvée de Walter Mitty

Réalisé par : Ben Stiller

Avec : Ben Stiller, Kristen Wiig, Sean Penn...

Nationalité : Américaine

Genre : Grand Contrôle de mes Tétons

Durée : 1h54






Walter Mitty est un homme ordinaire, enfermé dans son quotidien, qui n’ose s’évader qu’à travers des rêves à la fois drôles et extravagants. Mais confronté à une difficulté dans sa vie professionnelle, Walter doit trouver le courage de passer à l'action dans le monde réel. Il embarque alors dans un périple incroyable, pour vivre une aventure bien plus riche que tout ce qu'il aurait pu imaginer jusqu’ici. Et qui devrait changer sa vie à jamais. 








Critique de Kaal 

Ben Stiller derrière la caméra, c'est Disjoncté (1996), Zoolander (2001), Tonnerre sous les Tropiques (2008), des films complètement barrés où l'on est constamment pris au dépourvu par une délicieuse connerie. Ce nouveau métrage de l'interprète de Tug Speedman n'est pas fait dans la même marmite crasseuse mais dans une nouvelle plus propre et plus... insipide. 

Walter Mitty est le prototype idéal de l'humain inintéressant, plus audacieux dont le quotidien a autant d'intérêt que la place de l'Autriche dans l'échiquier politique international. Son travail est d'ailleurs la définition même de obsolescence dans un mensuel qui devient numérique, puisqu'il est développeur de photos dans la cave. Bref, Walter Mitty n'a pas grand chose pour lui. Et il cherche l'amour. Un amour. Celui de Cheryl Melhoff (intéressante Kristen Wiig) qui aime les hommes courageux et aventurier. Pas vraiment notre Walt'. Mais celui-ci va se sortir les doigts de l'arrière-train pour d'une part retrouver un putain de négatif qui doit faire la couv' du magazine et pour prouver qu'il est capable de vivre les rêves qu'il imagine sans cesse. Voilà notre Ben Stiller lancé à la recherche de Sean O'Connell (Sean Penn, un peu fade) traversant le Groenland, l'Islande, la rue pour vendre un piano, l'Afghanistan. On profite des paysages magnifiques, y'a pas à chier. Mais dis donc, c'est tout ?

Ben ouais mon p'tit Billy, c'est un peu tout. En dépit des formidables cartes postales à l'écran et des messages plus positifs que le contrôle anti-dopage de Lance Armstrong, on peine à décoller comme ce Mitty. On a envie de voyager, c'est certain. Mais c'est peu transcendant. Ben Stiller nous perd au fur et à mesure des discours optimistes et pseudo-philosophiques sur la vie. Autant le dire franchement, le film a été mal vendu. On s'attend à une comédie un peu loufoque (comme à l'habitude) et on voit un bon film d'émotions. Ce que le réalisateur semble ne pas tellement maitriser. Ben Stiller se prend pour Nicolas Hulot. Ushuaïa Nature bonhomme.

Mais bon dieu, c'est joli le Groenland. 






Ben a volé le pull de Nicolas.

5 commentaires:

  1. sur la première image de la bande annonce avant de la lancée c'est pas sarkozy a coté de l'apareil photo et ben stiller? :D

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  2. J'ai bien accroché, même si c'est un peu long par moment et la fin trop en suspend... La scène d'action en plein New-York avec Adam Scott est par contre dantesque, et mention spéciale au pilier de bar groenlandais !

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    1. La fin m'a assez ennuyé, c'est vrai. De même, la scène d'action est ouf et complètement con (un peu ce que j'attendais pour tout le film, c'est bien le problème)

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    2. Pareil, de gros morceaux vides au milieu de quelques séquences délirantes, mais beaucoup trop rares. Pour se venger niveau cinéma ouf, subversif et déjanté, heureusement il y a le nouveau Alex De la Iglesia (le réalisateur européen le plus barré).

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