mardi 5 mai 2015

Avengers : Age of Ultron

Réalisé par : Joss Whedon

Avec : Robert Downey Jr., Chris Evans, Mark Ruffalo, Chris Hemsworssssffgpftt, Scarlett Johansson, Jeremy Renner...

Nationalité : Américaine

Genre : On prend les mêmes et on recommence !

Durée : 2h22









Alors que Tony Stark tente de relancer un programme de maintien de la paix jusque-là suspendu, les choses tournent mal et les super-héros Iron Man, Captain America, Thor, Hulk, Black Widow et Hawkeye vont devoir à nouveau unir leurs forces pour combattre le plus puissant de leurs adversaires : le terrible Ultron, un être technologique terrifiant qui s’est juré d’éradiquer l’espèce humaine.
Afin d’empêcher celui-ci d’accomplir ses sombres desseins, des alliances inattendues se scellent, les entraînant dans une incroyable aventure et une haletante course contre le temps…






Kritique de Kaal


Deux Marvel par an, voilà un régime que l'on connait depuis bientôt 8 ans. Et ce n'est pas près de s'arrêter vous le savez bien. Afin d'achever la Phase 2 des adaptations de comics Marvel, on a droit à un nouveau regroupement des Avengers avant de finir l'année 2015 avec Ant-Man (personnage méconnu mais ambitieux). En attendant de taper enfin sur Thanos, c'est avec Ultron que les Iron Man, Thor, Captain America, Hulk & Cie ont décidé de se maraver.


Comme d'habitude, ça démarre avec une bonne scène d'action badass à l'ancienne avec plein de trucs qui explosent (même les tas de neige), nos super héros bien vénères qui défoncent tout ce qui bouge en lançant à droite à gauche des vannes qui feront rire les fans de Cyril Hanouna et bien sur un méchant à l'accent nazi (pas allemand, mais y'a deux écoles). A la fin de cette scène, on lance le fameux élément perturbateur qui lancera l'intrigue. Tony Stark dit Iron Man s'empare du sceptre de Loki (volé dans Thor 2 - marketing ma gueule) et compte bien créer un robot capable de protéger le monde avec son copain soupe-au-lait Bruce Banner alias Hulk. Problème, les loulous sont un peu trop ambitieux et imprudents, ce qui donne naissance à Ultron, un robot doué d'une extraordinaire intelligence artificielle qui va suivre les consignes de base à la lettre à savoir faire en sorte que le monde soit en paix. Problème numéro 2, le robot pige comme Leeloo dans le Cinquième Élément que le cancer du monde est l'humain et ces cochons de super héros. Il va donc chercher à s'en débarrasser. Et bah oui, c'est quand même plus simple. 


La suite est évidemment prévisible et vous en êtes habitué : BASTON. Mais alors beaucoup. C'est long. Très long. Surtout le combat Iron Man-Hulk qui n'en finit jamais. Certes les images crachent à la gueule, ça pète de partout, les chorégraphies sont dignes de Kamel Ouali et comme toujours des vannes qui fusent ça et là.... ah... non ? En effet, Avengers 2 est moins fun et tente même de donner de la profondeur à ses personnages ! Quel outrage pour les films Marvel ! Mais ils se prennent pour qui les scénaristes bordel ?! Je vous rassure, ça ne va pas très loin. Captain America fait les gros yeux à Iron Man (préparation de Civil War - marketing mon poussin), Black Widow se dit qu'elle croquerait bien dans le Géant Vert et Hawkeye tente par tous les moyens d'être intéressant. Au milieu de tout ça, Thor se balade, donne des coups de marteau et est relayé au second plan alors qu'il est clairement un personnage à potentiel.


 Heureusement, l'apparition d'un nouveau héros redonne un peu de souffle à cet Avengers 2 qui est une version réchauffé du précédent film. Plaisant, on passe un bon moment mais on oublie très vite. On peut regretter le manque de difficulté qu'oppose Ultron, un bad guy qui lui aussi avait du potentiel. Regrettons également l'absence d'une scène post-générique propre à Marvel. On garde l'ennui, on se sépare des petits plaisirs. Je retourne mater Les Gardiens de la Galaxie





4 commentaires:

  1. Faut le prendre pour ce qu'il est: un gros film bourrin à 250 millions de dollars. Reste qu'il est un peu mieux écrit tout en gardant des défauts notables.

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    1. Je sais pas... il manque un côté épique au scénario. Du mystère peut être.

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  2. Ça manque de péripatéticiennes pour du Luc Besson, mais niveau Audi et foutage de gueule, on y est.

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    1. On est pas loin du placement de produits et du "Freeze, je t'ai refroidi."

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