
Titre original : Rise of the planet of the Apes
Avec : James Franco, Andy Serkis, Freida Pinto...
Nationalité : Américaine
Genre : Mooki sans Cantona
Durée : 1h50
Dans
un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des
singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des
effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée
permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets.
César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une
intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et
en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son
espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.
Critique de Kaal :
Moi
les prequels, ça me branche pas à première vue (c'est à la mode
parait-il). Alors en plus un prequel de la Planète des singes (dont je
préfère oublier celui de Tim Burton et me souvenir de celui avec
Charlton Heston), j'étais pas chaud du tout ! Surtout après le premier
teaser publié où l'on voyait juste des singes casser de l'humain, ça
sentait le film d'action-SF bien naze. Niveau pub, c'était mal vu
surtout que l'action est au final, peu présente dans le film, et tant
mieux !
L'histoire s'articule sur l'évolution du chimpanzé César, doté d'une intelligence hors du commun. Bon alors, niveau réalisme, c'est pas hyper crédible malgré tout l'arsenal de termes techniques, mais bon, c'est de la SF après tout, donc on passera. Tout l'intérêt de cette histoire, c'est surtout comment cet être incroyable va devenir le moteur d'une révolution simiesque amorcée en partie par la bêtise humaine dont il est souvent question à l'image de Dodge, imitation de Drago Malefoy en peut-être plus con.
Une
belle et triste histoire donc, qui compte aussi beaucoup sur la
modélisation des singes, parfaite. Une grande réussite à ce niveau
surtout grâce à la performance d'Andy Serkis dans le rôle de César,
magnifique, exceptionnelle, il y a peu de mots, on dit souvent que
n'importe qui peut être bon avec la motion capture, et bien non. Il
prouve une fois de plus qu'il est le meilleur dans ce domaine et c'est
pas assez reconnu à mon goût. Sinon, le reste du casting n'est pas
dégueu mais un peu effacé par le personnage principal, notamment Freida
Pinto, canon certes, mais pas franchement utile.
Un
très bon film, agréable et plaisant avec un générique faisant la
liaison avec l'oeuvre de Pierre Boulle, en espérant que la trilogie
annoncée ne se fasse pas (mais bon, je rêve).
Et
voici un petit nouveau, n'hésitez surtout pas à lui donner des conseils
et à dire ce que vous pensez de ses critiques (il faut l'endurcir que
diable !).
Bienvenue à toi, Oldspider !
Bienvenue à toi, Oldspider !
Critique d'Oldspider :
Ruppet
Wyatt ou illustre inconnu réalise ici son premier film qu'il maitrise
de bout en bout. Nous retrouvons ici James Franco dans un rôle de
chercheur. Son but premier étant de trouver un remède contre l'
Alzheimer (dont son père est atteint). Son personnage perd peu à peu de
l'importance au fur et à mesure du film. Cela au profit de César
justement. J'ai trouvé ce point plutôt logique étant donné la place
centrale de leader que va prendre ce dernier.
César
est interprété avec brio par Andy Serkis qui arrive à bien retranscrire
les émotions du singe/humain oserais je dire. John Lithgow prend lui le
très difficile rôle du père malade. Rôle ô combien difficile pour un
résultat foutrement convaincant. Toute sa détresse et sa descente aux
enfers de la maladie sont interprétées magistralement. Son rôle a une
importance capitale dans l'évolution de César. Tout comme Tom Felton
(Drago Malefoy) qui va jouer l'emmerdeur professionnel, comme toujours a
t'on l'impression avec cet acteur. Son attitude vis à vis de César va
grandement jouer à son changement. Freida Pinto, par contre, n'apporte
par contre pas grand chose à l'histoire. Elle se cantonne du rôle de la
très classique petite amie du héros de film.
Le film apporte un éclairage certain sur la saga. Il est très plaisant de savoir comment les foutus singes ont pu détrôner les humains Le film a bien sûr son lot d'action avec notamment une scène impressionnante et quasiment jouissive sur le Golden Gate. Mais, contrairement à ce que la bande-annonce et son statut de block-buster peuvent faire penser, l'émotion est très présente tout au long du film (mais ne sortez pas vos mouchoirs pour autant). Je pense surtout à César dont l'évolution psychologique est impressionnante. On a vraiment l'impression d'avoir affaire à un humain à part entière et honnêtement c'est lui que je considère comme le personnage principal du film.
Le film apporte un éclairage certain sur la saga. Il est très plaisant de savoir comment les foutus singes ont pu détrôner les humains Le film a bien sûr son lot d'action avec notamment une scène impressionnante et quasiment jouissive sur le Golden Gate. Mais, contrairement à ce que la bande-annonce et son statut de block-buster peuvent faire penser, l'émotion est très présente tout au long du film (mais ne sortez pas vos mouchoirs pour autant). Je pense surtout à César dont l'évolution psychologique est impressionnante. On a vraiment l'impression d'avoir affaire à un humain à part entière et honnêtement c'est lui que je considère comme le personnage principal du film.
Et
ne manquez surtout pas le générique qui en dit beaucoup aussi sur la
future disparition des humains. Je conclurais en disant que La Planète des Singes : Les Origines
est un très bon préquel qui remplit parfaitement son rôle. Une suite
est pratiquement officielle et c'est pas à mon avis pas la peine de la
faire. Mais qui sait ?
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