
Titre original : Horrible Bosses
Avec : Jason Bateman, Charlie Day, Jennifer Aniston, Colin Farrell, Kevin Spacey...
Nationalité : Américaine
Genre : Tentatives de patronicides par de gros nazes
Durée : 1h40
Pour
Nick, Kurt et Dale, la seule chose qui pourrait rendre le travail
quotidien plus tolérable serait de réduire en poussière leurs
intolérables patrons. Démissionner étant exclu, les trois copains
échafaudent, avec l’aide de quelques verres de trop et les conseils
douteux d’un ancien détenu, un plan quelque peu alambiqué, mais
infaillible, pour se débarrasser de leurs employeurs respectifs...
définitivement. Il n’y a qu’un problème : les plans les plus
infaillibles ne le sont qu’autant que les cerveaux qui les ont conçus le
sont.
Critique de Kaal :
Comment tuer son boss reprend les codes et les règles de la comédie américaine du moment, façon Very Bad Trip
avec du trash et de la vulgarité couplés à des situations
invraissemblables et des personnages toujours malmenés. Ici, 3 types pas
vernis par leur boss qui veulent s'en débarrasser. On remarque surtout
qu'ils ont tous les trois une vie bien nulle en dehors de leur taf, donc
bon...
Le
problème récurrent du film est bien ce grand déséquilibre entre les
personnages. Les trois héros sont peu attachants (à part le remuant Dale
qui joue le rôle du dingue façon Zach Galifianakis) contrairement aux
patrons qui sont très extravagants. Si on peut estimer que Colin Farrell
en fait 50 000 fois trop sans provoquer de réels fous rires, les deux
autres sont très bons. A commencer par Jennifer Aniston, crédible dans
ce rôle à contre-emploi de la dentiste chaudasse (nan mais sérieux, on
se demande bien pourquoi ce con de Dale tient tant à résister !? Oui bon
c'est vrai le mariage et patati et patata...). Kevin Spacey est
excellent dans son rôle de pur connard, une vraie pourriture à la tête
d'une grande société.
Bref, si les situations ne sont pas toujours crédibles voire certaines totalement fades dont le dénouement, on décroche de nombreux rires dans cette comédie (oui après tout, c'est le but) qui se veut osée. Un moment qui reste agréable mais qui sera vite oublié.
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