Les Schtroumpfs

Réalisé par : Raja Gosnell

Avec : Neil Patrick Harris, Jayma Mays, Hank Azaria...

Film : Américaine

Genre : Navet par temps bleu, euh... et ben navet quand même

Durée : 1h44

Chassés de leur village par Gargamel, le méchant sorcier, les Schtroumpfs se retrouvent au beau milieu de Central Park à travers un portail magique. (oui, voilà, c'est tout...)

Critique de Kaal :

Non, ce n'était pas une blague de mauvais goût, un film sur l'univers de Peyo est vraiment sorti au cinéma et il parait que ça a bien marché (burp, tiens, un relent de vomi)... Clairement, les américains sont les champions des massacres d'oeuvre originale et en plus, ils sont tellement narcissiques qu'ils changent même les lieux des histoires, ici, tout est normal, les schtroumpfs sont à New York, je vois même pas où est le problème. Attendez, je passe un coup de fil aux producteurs : "Oui, bonjour NY, et si vous adaptiez Gaston Lagaffe au Bouthan dans une fabrique de préservatifs pour chameau ?" "OMG, it's une very good idée ! Thanks !" "ouais, de rien les mecs."
Certains spectateurs diront : "oui, mais ils ont bien tourné l'histoire pour que l'arrivée à NY passe bien". Ouais, ben vous êtes cons. C'est cracher sur le travail de feu Peyo qui a du avoir un AVC dans sa tombe lors de la sortie du film. Les scénaristes vont même plus loin et font en sorte que ce soient les schtroumpfs qui sauvent la campagne de pub d'une société de cosmétique (qui tue probablement des milliers d'animaux doux et mignons) gérée par une salope botoxée qui jarte ses vice-présidents quand ils ne lui lèchent pas la moule dans le bon sens. Oui, ils sont cools les schtroumpfs.

Graphiquement, ils sont assez bien fait (mais depuis quand il y a un schtroumpf écossais dans la bande ?!!). Ils sont juste inssuportables quand ils se mettent à brailler et chanter en même temps.
Côté casting, c'est une hécatombe. Neil Patrick Harris (Barney Stinson dans How I Met Your Mother) a dû perdre un pari ou a besoin de coke, sinon je pige pas. Celle qui joue sa femme est une greluche qui reste ébahi pendant 1h44, record mondial, mieux que Carla Bruni. Gargamel et Azraël sont de sacrés casse-couilles (chantez le, ça passe mieux). Bref, un humour lourdingue à l'ancienne (ouh, ouh, le coup du bus qui déglingue le méchant, c'est original.)

Qu'est ce qu'on peut retenir, pas grand chose si ce n'est un étron fumant catapulté aux visages de tous les adorateurs du 9ème Art. Un film qui ravira les enfants jusqu'à ce qu'ils soufflent les bougies de leur sixième anniversaire, maigre consolation.

P.S : Ho, Ho, une suite est prévue pour 2013... Où est mon fusil ?