jeudi 16 août 2012

Total Recall


Réalisé par : Len Wiseman

Avec : Colin Farell, Kate Beckinsale, Bryan Cranston

Nationalité : Canadienne, Américaine

Genre : Film pour la canicule...

Durée : 1h58 min





Modeste ouvrier, Douglas Quaid rêve de s’évader de sa vie frustrante. L’implantation de souvenirs que propose la société Rekall lui paraît l’échappatoire idéale. S’offrir des souvenirs d’agent secret serait parfait… Mais lorsque la procédure d’implantation tourne mal, Quaid se retrouve traqué par la police. Il ne peut plus faire confiance à personne, sauf peut-être à une inconnue qui travaille pour une mystérieuse résistance clandestine. Très vite, la frontière entre l’imagination et la réalité se brouille. Qui est réellement Quaid, et quel est son destin ?





Critique de Mr H' 

Jean Pierre Pernaut me l’avait bien dit, entre deux reportages consacrés aux producteurs d’asperges dans le Périgord et Gilbert, un boucher nain des Alpes-Maritimes : pendant la canicule, rester au frais ! Bizarrement, j’ai rien trouvé de mieux que le cinéma. Sauf qu’à la vue de la programmation, le seul film me tentant à peu près était Total Recall, le remake de Paul Verhoeven de 1990 par Len Wiseman. Pour ceux qui ne connaissent pas l’illustre Len, il est l’auteur des deux premiers opus d’Underworld et d’un des plus gros navets de la décennie : Die Hard 4, retour en enfer. Ca s’annonçait déjà pas terrible…

N’avoir pas vu le film de Verhoeven avec notre bon vieux Schwarzi’ était peut être une chance. Cela me laissait au moins la surprise du scénario… Et bah mes amis la surprise fut vite gâchée ! Le film de Len Wiseman est une belle daube de 125 millions de dollars. Un coup d’œil au casting donnait pourtant de précieuses indications sur la teneur du propos. Excepté le très bankable Bryan Cranston et l’illusion Bill Nighy, c’était pas jo-jo. Colin Farell, capable du pire (vous trouverez très vite…) comme du meilleur (Bons Baisers de BrugesLe rêve de Cassandre) tient malgré tout bien son rôle. La palme est donc attribuée du côté de la gente féminine. Excusez-moi mesdames mais Jessica Biel et Kate Beckinsale sont de pauvres cruches écervelées incapables de transmettre une émotion, ou au mieux un intérêt quelconque pour leur personnage. Si, bah si, suis-je bête ! Comme dirait Kévin, 14 ans, « elles sont bonnes ! » et d’ailleurs filmées comme telles par Wiseman. C’est triste mais tellement répandu aujourd’hui que ça n’émeut plus personne.

Total Recall est donc un film sans réelle consistance, tout juste bon à se divertir par un après midi caniculaire. La présentation d’un monde futuriste et post-apocalyptique sent le réchauffé à plein nez (Blade Runner) et les références aux classiques du genre sont nombreuses (Star Wars…). En bref, Total Recall symbolise le désert de l’été au cinéma.  C’est triste à dire mais vivement la rentrée ! 






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