lundi 13 janvier 2014

Nymphomaniac : Volume 1

Réalisé par Lars Von Trier

Avec Charlotte Gainsbourg, Stellan Skarsgard, Stacy Martin, Shia LaBeouf...

Nationalité : Danoise

Genre : jouissif

Durée : 1h57









La folle et poétique histoire du parcours érotique d'une femme, de sa naissance jusqu'à l'âge de 50 ans, racontée par le personnage principal, Joe, qui s'est auto-diagnostiquée nymphomane. Par une froide soirée d’hiver, le vieux et charmant célibataire Seligman découvre Joe dans une ruelle, rouée de coups. Après l'avoir ramenée chez lui, il soigne ses blessures et l’interroge sur sa vie. Seligman écoute intensément Joe lui raconter en huit chapitres successifs le récit de sa vie aux multiples ramifications et facettes, riche en associations et en incidents de parcours.





Critique de Mafieu

Le dernier film de Lars Von Trier arrive dans les salles en ce début d'année et, comme à son habitude, le réalisateur danois va se faire autant d'adeptes que de détracteurs. Car Lars ne fait jamais dans la demi-mesure et réalise ses films comme bon lui semble. En témoigne la façon dont il a coupé Nymphomaniac pour répondre à la requête des distributeurs qui lui demandaient une version plus courte et censurée. Ce style brut lui est d'ailleurs souvent reproché. Il n'en reste pas moins que ses films sont forts, qu'ils marquent les esprits et qu'ils nous interrogent. Et le premier volet de Nymphomaniac n'échappe pas à la règle !

Nymphomaniac a été classé dans le genre érotique... Bon déjà le film n'a rien à voir avec ce qu'on pouvait voir à une certaine époque le dimanche soir sur M6. Rien à voir non plus avec un premier samedi du mois (oui tu sais parfaitement de quoi je parle). Certe les scènes de sexe sont assez crues (version censurée, vraiment ?) mais on est très, très loin des codes du porno contemporain. Et d'ailleurs ce n'est absolument pas l'objet de Nymphomaniac. 

Le film tourne d'abord autour du dialogue entre Seligman, un vieil homme juif cloîtré chez lui qui va recueillir Joe, une jeune femme abandonnée dans la rue. Leur conversation va alors prendre la forme d'une séance de psychanalyse durant laquelle Joe va raconter sa vie, une existence rythmée par de multiples expériences sexuelles. On la découvre d'abord comme jeune lolita obsédée par son patron, puis comme briseuse de couple (très bonne scène avec Uma Turman) et enfin comme une jeune femme bouleversée par le décès de son père qui va se réfugier dans le sexe pour atténuer sa souffrance. Joe est pleine de remords et s'auto-diagnostique nymphomane. Seligman, lui, tente de la rassurer en transposant les propos de la jeune femme dans des termes tout à fait rationnels: la pêche à la ligne (un peu tiré par les cheveux mais bon), les mathématiques, un prélude de Bach. A chacun son interprétation de la chose même si moi certaines références m'échappent.

Ce n'est pas le Lars Von Trier que je préfère. Mais certaines scènes sont excellentes et le casting est impeccable, ce qui est un point commun à tous ses films. A si ! On a une bande annonce du deuxième volet à la fin. Charlotte Gainsbourg à oilp entourée de trois grands blacks sur une musique de Rammstein. Ça laisse songeur... 



heu ... Pythagore ?




5 commentaires:

  1. Si je veux voir un porno je vais sur internet, pas besoin de payer huit euros pour ça. D'autant que le film a l'air de ne rien raconter si ce n'est montrer un casting cinq étoiles en train de baiser. Très intéressant.

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  2. c'est un peu plus qu'un simple porno. Il faut le voir et juger après

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  3. Euh franchement ça ne donne pas envie, mais alors pas du tout et cela prouve encore une fois que Lars von trier n'est qu'un provocateur de pacotille surtout pour ce genre de film.

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  4. Tu peux ne pas aimer Lars Von Trier. Après je te conseille quand même d'aller le voir si tu veux vraiment te faire une idée!

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  5. Et encore, vous n’avez pas vu la version non censurée : https://www.youtube.com/watch?v=8qzzqkEj4rU
    :)

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