Sur la route

Réalisé par : Walter Salles 

Avec : Garrett Hedlund, Sam Riley, Kristen Stewart 

Nationalité : Française, américaine, britannique

Genre : Road-movie agonisant

Durée : 2h 20 min 

Au lendemain de la mort de son père, Sal Paradise, apprenti écrivain new-yorkais, rencontre Dean Moriarty, jeune ex-taulard au charme ravageur, marié à la très libre et très séduisante Marylou. Entre Sal et Dean, l’entente est immédiate et fusionnelle. Décidés à ne pas se laisser enfermer dans une vie trop étriquée, les deux amis rompent leurs attaches et prennent la route avec Marylou. Assoiffés de liberté, les trois jeunes gens partent à la rencontre du monde, des autres et d’eux-mêmes.

Critique de Mr. H' : 

L’adaptation de Sur la route de Jack Kerouac, 55 ans après son écriture, est déjà une histoire à elle seule. Francis Ford Coppola a acquis les droits en 1968 mais n’a jamais pu ou jamais voulu (aurait-il eu le nez fin Francis ?) le réaliser. C’est donc Walter Salles (Carnets de voyage, Dark Water) qui s’y colle.

Il m’est important de préciser que je n’ai pas lu le bouquin. J’avais donc un regard neuf, quoiqu’influencé par des amis déjà initié à la prose du grand Jack. Sur la route c’est avant tout 2h20 de pellicule, c’est looooooong et qu’est ce qu’on s’e******, heu… se tourne les pouces pardon.

Inutile de revenir sur l’histoire, le récit voit les héros faire des allers-retours entre New-York et les grands espaces de l’Ouest américain. Beaucoup de mal à s’attacher aux personnages et à leurs histoires, moi qui pensait découvrir l’univers de l’écrivain à travers ce film et bah je repasserai ! Dans le genre road-movie, nous n’entrevoyons que les soirées alcool, weed et sexe, et non l’itinéraire  et les conflits de nos marginaux avec la société américaine d’après-guerre. D’un avis connaisseur (mon pote), le film se veut beaucoup plus racoleur que le livre et je le crois volontiers tant Walter Salles use et abuse de la mise en scène orgiaque. Tellement de plans en si peu de temps qu’on croirait un film de Jan Kounen….

Bref, « c’est la piquette Jack ! » comme dirait Hubert a.k.a OSS 117. C’est un ratage en beauté. J’ai plus qu’à me mettre au bouquin…