jeudi 5 juillet 2012

To Rome with Love



Réalisé par : Woody Allen

Avec : Woody Allen, Alec Baldwin, Roberto Benigni...

Nationalité : Américain, Espagnol, Italien

Genre : heu...Woody Allen ?

Durée : 1h51






To Rome with Love nous fait partir à la découverte de la ville éternelle à travers différentes histoires de personnages, de simples résidents ou de visiteurs pour l’été, mêlant romances, aventures et quiproquos.








Critique de Raino :


L'avantage avec les films de Woddy Allen, c'est qu'il est toujours très simple d'en parler...Non, je déconne, c'est chiant ! En particulier pour ce film, dans lequel ce bon vieux Woody nous ballade et invente des histoires cheloux*, il faut que tout se remette dans l'ordre dans nos cerveaux (certes supérieurs en terme de Q.I. à un croisement de Paris Hilton et Nadine Morano mais quand même !).

Après Londres bien sûr, Barcelone, Paris, c'est au tour de Rome d'être filmée par le binoclard de New-York. Dans l'excellent Midnight in Paris, nous suivions les mêmes personnes voyageant d'époque en époque. Dans cet opus, l'espace temps ne bouge pas mais on y suit 4 histoires complètement différentes nous trimbalant de monuments en monuments dans la ville étenelle. Au menu, un type normal (Roberto Benigni), avec une vie de bureau, une meuf normale et des mouftards devient une star d'un coup d'un seul sans savoir pourquoi. Il y a un jeune couple de tourtereaux un peu prud' qui débarque à Rome car monsieur change de boulot grâce à sa famille catho-oldschool mais madame se perd et va rencontrer son acteur préféré pendant que lui est obligé d'improviser son repas de famille en remplaçant malgré lui sa femme par une pute (la délicieuse Penelope Cruz). Il y a également Woody Allen, producteur d'opéra à la retraite qui débarque avec sa femme à Rome pour rencontrer le nouveau mec de leur fille. Comble du hasard, le père de son gendre (désolé je peux pas faire plus compliqué) a une voix de dingue et voila Woody qui veut monter un spectacle pour montrer au monde ce bijou vocal caché. Pour finir, on suit l'histoire d'un jeune architecte américain, Jack (Jesse Einseberg, ancien Mark Zuckerberg) maqué avec Sally (Greta Gerwig) qui va craquer pour l'irrésistible Monica (Ellen Page) le temps d'un été. Dans cette histoire John (Alec Baldwin), qui avait exactement la même vie que Jack 20 ans plus tôt rencontre John dans la rue qui lui permet de revivre un bout de sa jeunesse romaine. Voila, ne m'en veuillez pas si vous n'avez pas tout suivi, j'ai fait ce que j'ai pu pour être le plus simple possible.

Ce film est bien sur à voir en VO, puisqu'on y parle anglais et italien en fonction des histoires, et même si Marco Materazzi est un sacré TUT de TUT d'enfoiré de TUT, l'italien c'est quand même vachement beau à écouter, encore plus quand les mots sortent de la bouche de Pénélope ou de la ravissante Milly (Alessandra Mastronardi). Je ne vais pas m'étendre sur les acteurs, ils sont tous très bons, le casting (de luxe) de ce film est au poil. Sur les quatre histoires, deux sont vraiment excellentes. La première, celle de la rencontre entre ce vieux producteur d'opéra qui rencontre donc Giancarlo, croquemort de profession avec une voix en or est particulièrement drôle. En effet, il chante très bien mais uniquement sous la douche et Woody Allen cherche désespérement le moyen de tout de même monter un spectacle avec lui. C'est très bien emmené et la fin de l'histoire est très bien faite. La seconde réussite du film c'est l'histoire avec les acteurs italiens que je ne connaissais pas du tout, Milly et Michelangelo (Flavio Parenti). Le jeune couple arrive à Rome, elle se perd et lui se retrouve au beau milieu d'un quiproquo familial. C'est très bien écrit, les situations sont burlesques sans être trop lourdes et les tourtereaux vont réussir à se retrouver mais vont se trouver changés par leurs aventures mutuelles et voir la vie sous un autre angle.

Je n'ai en revanche pas bien compris l'histoire avec Benigni, qui est bien réalisée, bien jouée. Il devient célèbre (alors qu'il a une vie banale au possible) et ça retombe aussi vite que c'est venu, un peu à la manière des stars de téléréalité qui deviennent stars pour rien et une fois qu'elles ne le sont plus, partent en dépression. Il y a peut être là une référence spéciale à Rome que je ne connais pas et du coup, je ne vois pas l'objectif de tout ça. La plus bizarre est la dernière. L'histoire dans le fond est simple, un couple vit normalement à Rome et une amie très attirante arrive, fout le bordel dans la tête du type, lui fait miroiter une relation de dingue mais en fait se barre et ramène le type  à sa vie normale, ce qui n'est pas plus mal pour lui. Le problème, c'est Alec Baldwin. Mais qu'est ce qu'il peut bien foutre dans cette histoire, il y est présent tout du long alors qu'il n'y appartient pas du tout et joue le rôle de la Raison (avec un grand R) qui donne des avertissements. Une sorte de subconscient mais qui est visible par les protagonistes, bref, le bordel quoi.
Au final, je reste toujours un fan de Woody Allen qui arrive toujours a apporter une atmosphère très particulière dans chacun de ses films, même si dans ce film je n'ai pas compris tous les messages. Mais un très bon casting, de belles images et 2 belles histoires me pousse tout de même à vous le conseiller !
* cheloux prend un "x" au pluriel comme l'indique la fameuse règle "poux, hiboux, cailloux, cheloux"







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