Réalisé par : Christopher Nolan
Avec : Christian Bale, Tom Hardy, Anne Hathaway...
Nationalité : Américain
Genre : Epic et puis c'est tout
Durée : 2h44
Il y a huit ans, Batman a disparu dans la nuit : lui qui était un héros est alors devenu un fugitif. S'accusant de la mort du procureur-adjoint Harvey Dent, le Chevalier Noir a tout sacrifié au nom de ce que le commissaire Gordon et lui-même considéraient être une noble cause. Et leurs actions conjointes se sont avérées efficaces pour un temps puisque la criminalité a été éradiquée à Gotham City grâce à l'arsenal de lois répressif initié par Dent.
Mais c'est un chat – aux intentions obscures – aussi rusé que voleur qui va tout bouleverser. À moins que ce ne soit l'arrivée à Gotham de Bane, terroriste masqué, qui compte bien arracher Bruce à l'exil qu'il s'est imposé. Pourtant, même si ce dernier est prêt à endosser de nouveau la cape et le casque du Chevalier Noir, Batman n'est peut-être plus de taille à affronter Bane…
Mais c'est un chat – aux intentions obscures – aussi rusé que voleur qui va tout bouleverser. À moins que ce ne soit l'arrivée à Gotham de Bane, terroriste masqué, qui compte bien arracher Bruce à l'exil qu'il s'est imposé. Pourtant, même si ce dernier est prêt à endosser de nouveau la cape et le casque du Chevalier Noir, Batman n'est peut-être plus de taille à affronter Bane…
Critique de Raino :
Et bien voila ! LE film le plus attendu de cet année est enfin sorti. On a rarement connu une telle attente autour d'un film, probablement la faute à Nolan qui a pris la bonne habitude de nous envoyer du gros steack dans tous ses films et aussi à Heath Ledger qui nous a grave fait bander avec son Joker. Pardon, je m'emballe.
C'est une critique difficile à écrire car le moindre détail peut vous spolier une partie du film mais on va quand même essayer. J'ai tellement attendu ce film que j'avais peur d'être déçu au final. Et ben non, je me suis encore fait mettre à l'envers, un gros kif en barquette de 12. Après 10 premières minutes assez impressionnantes, le film commence doucement, 8 ans après la chute du Joker et le départ à la retraite de Batman. Le contexte se pose petit à petit, on fait connaissance avec tous les nouveaux personnages, dont bien sur, Bane, le gros badass masqué. Et après c'est parti, une montée en puissance de Bane, Batman à l'agonie et Dieu que c'est bon. Le scénario est excellent, made in NolanLand, les acteurs sont parfaits. Le personnage de Bruce Wayne (et non pas Batman) que l'on voyait au final très peu dans The Dark Knight, est très présent dans cet opus final et Christian Bale laisse parler son talent. Il est difficile, et ça le sera longtemps, de faire un méchant aussi charismatique que le Joker mais Bane est très bon, même avec sa voix à la Dark Vador, Tom Hardy l'habite bien, rien à redire là dessus. Les autres acteurs font le boulot, proprement, de l'habituel Gary Oldman sans oublier Anne Hathaway, Jospeh Gordon-Levitt ou encore Marion Cotillard.
Et alors ce final, bordel de m**** d'enfant de chinois ! Un exemple du genre. Il y aurait pu avoir Laurent Blanc en train de faire une partouze avec Dumbo et la fée clochette sur le siège à côté du mien que je ne m'en serais pas rendu compte tellement on est tenu en haleine. Enfin Bref, dans le global, ce film a répondu à toutes mes attentes et je compte aller le revoir dans quelques semaines, à tête reposé. Il y a forcément des petits détails un peu grossier dans le film, certaines facilités visibles qu'on retrouve dans tous les films de Nolan mais c'est le prix à payer pour tenir jusqu'au bout des scénarios de dingue comme lui et son frère ont l'habitude de nous sortir. Je vous conseille bien sur d'aller le voir (en VO évidemment) mais le plus tôt possible pour ne pas vous faire spoiler le film. Le moindre détail est important.
Pour conclure, j'espère deux choses : primo, que vous prendrez le même plaisir que moi à regarder le dernier volet de cette trilogie et deuxio que vous aurez la chance et le privilège de voir avant le film la bande-annonce de The Expandables 2 parce que voir ce bon vieux Schwarzi qui arrache la porte d'une caisse au lieu de l'ouvrir normalement, c'est quand même cool !
"J'échange une vignette d'Harvey Dent contre une de Franck Leboeuf et j'aurais fini mon album Panini!" |
Critique d'oldspider
The Dark Knight Rises suscitait une attente énorme pour ceux qui ont suivi les deux précédents volets. Jamais une saga sur les super-héros n'a eu un succès et une qualité aussi poussés. Cette réussite, on la doit en premier lieu au réalisateur Christopher Nolan qui est un (excusez le mot) putain de cinéaste. Pour rappel, il a bien sûr réalisé la sage The Dark Knight mais aussi Le Prestige ou encore Inception plus récemment. Mais la réussite de Batman tient aussi dans un acteur que je pense sous estimé répondant au nom de Christian Bale. Cet acteur charismatique apparaît dans de nombreuses productions de qualité comme American Psycho, Le Règne du Feu, Le Prestige et bien d'autre.
Pour ce troisième opus, Nolan avait fort à faire pour rivaliser avec le précédent qui avait mis la barre très haute à tous les niveaux, que ce soit de la réalisation ou du Joker. Il fallait donc créer un méchant à la fois charismatique, crédible et tout aussi inoubliable que ne l'était le Joker. Bane est un méchant tout à fait satisfaisant. Son look est remarquable et son attitude bien loin du personnage crée dans le comics. Pour info, le Bane du comics est un personnage de catcheur bourrin plutôt débile. Rien à voir ici car ce Bane là possède une profondeur énorme. Il est calculateur, froid, terrifiant et même sensible. Tom Hardy (Bane) réussi donc son pari d'acteur, nous avons droit à un méchant digne de ce nom qui peut concurrencer le Joker même si ce dernier reste le meilleur pour moi. J'en parlais tout à l'heure, Christian Bale est une nouvelle fois impressionnant. Bruce Wayne est un personnage plus que complexe et il fait peine à voir au début du film avec ses milliards et sa canne tel un Picsou fatigué. On le sent lassé et complètement déprimé de la perte de son amour de toujours. Il va par la suite se ressaisir et redevenir notre bon vieux Batman. Il y a quelque chose de bien avec Batman, c'est qu'il a tendance à s'effacer un peu pendant le film pour laisser plus de place aux autres personnages. En fait, on a l'impression qu'ils sont tout aussi importants que Batman qui ne crève pas l'écran. Ça démontre qu'ils sont tout aussi travaillés et profonds que ne l'est notre Chevalier Noir. Puisqu'on est lancé sur les personnages, j'aimerais tirer mon coup de chapeau au personnage d'Alfred qui est remarquable et très touchant. La scène où il annonce ses quatres vérités à Bruce Wayne pour finalement démissionner est parfaite, très juste et très touchante. Anne Hathaway, en plus d'être fort jolie, est crédible dans son rôle de Selina Kyle (alias Catwoman). Moins « méchante » que dans la version de Tim Burton, elle gagne en profondeur et se révélera être très importante dans l'évolution de Bruce Wayne. C'est tellement dur de parler de tous les autres personnages mais sachez que Marion Cotillard n'est pas énervante, que Gary Oldman et Morgan Freeman sont une nouvelle fois époustouflants et que Joseph Gordon-Levitt est bon.
Passons maintenant au scénario qui est également une grande réussite. Jamais Batman n'a autant souffert que dans cet opus. Comment ne pas être secoué par le premier combat entre Bane et lui ? J'étais complètement anéanti de voir Batman se faire détruire de la sorte. Cette séquence est tout bonnement remarquable. J'ai également bien aimé tout le passage où Bruce Wayne est emprisonné. Nous sommes témoins ici du mental énorme de Bruce Wayne pour se remettre en état. Le seul bémol est sur la durée du passage qui est à mon avis un poil court, on a l'impression que c'est un peu expédié. Nous aurons sûrement droits à une version plus longue quand il sortira en DVD. Et puis que dire de la scène finale ? Je crois qu'elle parle d'elle même. Sans être trop dans la surenchère, elle arrive à nous émerveiller même si la fin est un peu -comment dire ?- évidente. Bon c'est pas vraiment grave tellement le reste est une réussite totale.
Allez hop si vous avez aimer les précédents Batman, je ne vois aucune raison de ne pas aller celui ci. Ce n'est, certes, pas le plus abouti de la saga mais il apporte un point final épique à la trilogie. Et si vous n'avez pas vu les précédents films, je vous conseille de les voir et de foncer voir celui-ci.
"Va faire un créneau avec ça toi ..." |
Critique de Kaal :
Vous devez le comprendre maintenant, Batman est mon super-héros préféré (ce qui donnera lieu à un dossier spécial en septembre) pour sa noirceur, ses faiblesses et son intelligence (pas comme cette nouille de Superman). Le boulot de Nolan sur Batman est sans précédent et a déjà marqué l'univers cinématographique des super-héros, reléguant par la même occasion les films Marvel à des divertissements pop-corn voire puérils. J'ai adoré Batman Begins et The Dark Knight pour leur profondeur, leur mise en scène et leur casting, enfin, tout y était. L'attente de ce dernier volet, qui clôt la trilogie, était donc immense, trop visiblement car je suis ressorti de la salle avec un sentiment de tristesse (c'est fini Nolan et Batman...) et aussi de la satisfaction d'avoir vu un grand spectacle mais surtout avec une pointe de déception (il m'a manqué quelque chose).
The Dark Knight Rises débute à tout allure avec une intro spectaculaire : l'enlèvement aérien d'un physicien nucléaire par Bane. On découvre alors ce méchant masqué, d'une force incroyable et d'une volonté farouche, ce qui ne fera que se confirmer par la suite. Après cette intro qui nous en met plein les yeux, le rythme chute comme Mamy à la patinoire pour mettre trois plombes à se relever. Durant environ 40 min, on voit ce qu'est devenu Bruce Wayne, qui est Selina Kyle (Catwoman), qui est le jeune flic John Blake, Miranda Tate, etc... C'est intéressant, mais c'est mou. Cela peut être un problème de montage car une scène m'a scotché, celle du bal où Wayne danse avec la voleuse dans un très bon plan séquence qui, au bout de deux minutes devient une scène avec des plans saccadés pour aucune raison. Bref, il faut vraiment attendre l'heure passée pour que se mette en place, le vrai spectacle à savoir la montée en puissance de Bane dans Gotham et la déchéance de Batman, ceci dans un rythme parfaitement maîtrisé (ouf). La difficulté du film réside aussi dans ses liens très nombreux avec les précédents opus qu'il faut connaître sur le bout des doigts (notamment Batman Begins car la Ligue des Ombres est au centre du bazar). Ceux qui ne les ont pas vu sont donc priés de se racheter avant d'aller au cinéma.
Je pourrais aussi cracher sur certaines incohérences comme le fait que John Blake sache d'entrée de jeu qui est Batman et ce, pour des raisons douteuses voire pas justifiées (surtout que Gordon lui, connaît Batman et Bruce Wayne depuis des décennies mais qu'il n'ait jamais su faire la rapprochement, il est où le meilleur inspecteur de Gotham ?!). Pareil, dans le genre incohérent, qui peut me dire pourquoi, quand de vilains larbins affrontent Batman, ils se sentent obligés de lâcher leur mitraillette pour se battre à mains nues ?!
The Dark Knight Rises est surtout la conclusion d'une grande trilogie, il doit donc répondre à de nombreuses questions et bien sur, c'est l'aboutissment des interrogations de Bruce Wayne/Batman qui est définitivement le super-héros le plus dépressifs de tous les temps. En terme de volet de conclusion, The Dark Knight Rises est extrêmement cohérent avec les précédents opus, nous donnant ainsi une trilogie complète, riche qu'on oubliera pas de sitôt.
Comme Nolan sait si bien le faire, quand le film démarre vraiment, on a droit à un grand spectacle et surtout un final dantesque de presque une heure où l'on reste accroché à son siège. Les personnages sont comme toujours, profonds et bien construits, portés par de grands acteurs. Christian Bale a tout compris de Bruce Wayne (qui est d'ailleurs le centre du film et non forcément Batman) et délivre une prestation de haute volée. Tom Hardy fait de même avec Bane, un vilain certes un poil en dessous du Joker de Heath Ledger, mais qui restera dans les mémoires par sa force et la peur qu'il inspire dans ce génial combat avec Batman. Anne Hathaway est satisfaisante dans son rôle de Catwoman qui n'est pas -heureusement- surexploité. C'est la même chose avec Joseph Gordon-Levitt, policier très présent dans le film mais sans en faire trop. Je tire mon chapeau à Michael Caine qui a brillé dans le rôle d'Alfred dans les trois films, un personnage bourré d'émotion, surtout dans ce dernier volet. Pour ce qui est de Marion Cotillard, je suis pas franchement convaincu, dans tous les films étrangers où elle apparaît, elle campe des personnage rigides avec une grosse carapace, ce qui ne la laisse pas exprimer son jeu d'actrice. En plus, Miranda Tate est une putain de stalkeuse, Bruce Wayne ne peut rien faire sans qu'elle soit cachée quelque part ! A noter l'apparition de Christopher Judge (alias Teal'c dans Stargate SG-1) dans un rôle de méchant qui fait la gueule.
Voilà, je vais m'arrêter là sinon, j'y passe la journée. Vous l'avez compris, j'en ressors un peu déçu malgré un très bon film dotée d'un final épique. Il m'a manqué quelque chose surtout pendant le visionnage et je pense retourner le voir bientôt après avoir revu les précédents opus (ce qui semble nécessaire pour apprécier ce film à sa juste valeur). The Dark Knight Rises, à défaut d'être le plus passionnant, brille par sa cohérence dans la trilogie.
C'est avec tristesse que je dis aurevoir à Christopher Nolan (et ses scénaristes Jonathan Nolan et David S. Goyer) dans l'univers du chevalier noir.
C'est avec tristesse que je dis aurevoir à Christopher Nolan (et ses scénaristes Jonathan Nolan et David S. Goyer) dans l'univers du chevalier noir.
Critique de Roxy :
Introduction à lire avec The Final Countdown en fond. On attendait tous son grand come bat (ah ah) avec impatience, il est grand, il est fort, il beau, c'est le Batman. Le film qui faisait peur à Hollywood est enfin sorti et moi je suis en retard pour ma critique, mais vous savez ce qu'on dit, on garde le meilleur pour la fin. Plus de Jocker, l'homme en noir (pas Johnny Cash, l'autre) à un nouvel ennemi à combattre. Il fait peur, il a une grosse voix et des gros muscles même là on personne n'en a, il a des cicatrices mais pas de cheveux, c'est Bane. Et je vous assure qu'il va donner du fil à retordre à notre héros. Vous pouvez couper la musique, sauf si vraiment vous aimez cette chanson. Libre à vous...
Ce film est tous simplement hallucinant, mesdames et messieurs vous en aurez pour votre argent. Trois choses qui font de ce film une pure tuerie : un scénario très intelligent, un casting plus que remarquable et des effets spéciaux à couper le souffle. Le suspense est là, on est tenu en haleine jusqu'à la fin, c'est jouissif, c'est du pur caviar. On passe de manigances au chaos le plus total, aucun répis ni pour nous ni pour Bruce Wayne. Si cette fois il est plus question de lui que du Batman, il est extrêmement intéressant de voir ses faiblesses, ses peurs, sa réelle inquiétude ou encore sa relation avec Alfred (toujours excellent Michael Caine). Toujours à jongler entre l'homme et le masque, il est effectivement plus question de l'homme dans ce dernier opus. Ce qui ne rend pas le film moins passionnant, bien au contraire.
Batman est de mieux en mieux entouré, c'est un casting de rêve. Tom Hardy est méconnaissable (normal me direz vous, il porte un masque) Certes le jocker d'Heath Ledger est presque devenu une icône, un symbole, mais ce Bane est un vilain qui marquera les esprits. Christian Bale est fidèle à lui même ainsi qu'à Batman, Joseph Gordon Lewitt est impeccable comme toujours, Gary Oldman irréprochable, j'en passe et des meilleurs. Maintenant si vous le voulez bien, j'aimerais m'attarder juste un peu sur le personnage de Catwoman ou plus précisément de Selina Kyle. Bon il est plus qu'évident qu'à côté de celle d'Anne Hattaway, l'interprétation de Halle Berry c'est du pipi de chat, donc passons. En revanche, il est interessant de faire la comparaison avec la version de Michelle Pfeiffer (nom à ne jamais prononcer avec la bouche pleine de chips). Si la Selina de Burton était surtout à moitié folle, elle était également très féline. Je veux dire par là que le surnom Catwoman lui allait tout aussi bien que sa combinaison de cuir. Michelle P. jouait beaucoup sur le côté chat. Dans la version Nolan, Selina est juste une sublime créature, très souple, tout de cuir vêtu également (merci !) et surtout une chapardeuse hors pair. Ici elle n'est pas folle, mais tout de même assez torturée, ce qui envenime son côté méchant. Si Anne Hattaway place la barre très haute pour les personnages féminins, il n'en est pas de même pour Marion Cotillard. Juste mais sans effet, sobre mais sans éclat, elle est décevante et c'est bien la seule.
Un scénario aussi bien travaillé sans les effets spéciaux qui vont avec c'est un peu un Kinder sans surprise : c'est bon, mais c'est vide. Ce n'est absolument pas le cas pour The Dark Knight Rises, dès la première scène on en prend plein les mirettes et c'est comme ça jusqu'à la fin. Au bout de presque 3h de film on en redemande ! Mais hélas c'est bel et bien fini, fini le film, fini Batman... Alors pour résumer ce dernier volet, quelques petites incohérences, une ou deux petites choses prévisibles, et ceux qui veulent vraiment chipoter diront qu'il y a eu quelques légères longueurs. Mais honnêtement on s'en balance, ce film est incroyablement intelligent et tout simplement fabuleux.
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