samedi 29 décembre 2012

L'Odyssée de Pi

Réalisé par : Ang Lee

Avec : Suraj Sharma, Irrfan Kahn, Rafe Spall...

Nationalité : Américaine

Genre : Un indien et un tigre sont sur un bateau... qui enlève les crottes de l'autre ?

Durée : 2h05






Après une enfance passée à Pondichéry en Inde, Pi Patel, 17 ans, embarque avec sa famille pour le Canada où l’attend une nouvelle vie. Mais son destin est bouleversé par le naufrage spectaculaire du cargo en pleine mer. Il se retrouve seul survivant à bord d'un canot de sauvetage. Seul, ou presque... Richard Parker, splendide et féroce tigre du Bengale est aussi du voyage. L’instinct de survie des deux naufragés leur fera vivre une odyssée hors du commun au cours de laquelle Pi devra développer son ingéniosité et faire preuve d’un courage insoupçonné pour survivre à cette aventure incroyable.




Bande-Annonce


Critique de Kaal :

Tiré un roman de Yann Martel (qui l'aurait peut-être piqué à un autre), l'Odyssée de Pi raconte l'histoire incroyable d'un jeune indien rescapé d'un naufrage. Coup de bol, il est dans une barque avec des vivres. VDM, il y a un tigre dans la barque. Voilà une coloc' qui risque de poser problème. 

L'Odyssée de Pi est pour une grande partie du film, un huit clos dans cette barque perdue en plein océan pacifique. On suit les mésaventures de Pi (de son vrai nom Piscine) qui tente d'amadouer la bête féroce dans un espace très réduit. C'est un exercice très difficile le huit clos et Ang Lee s'en sort vraiment bien. Malgré un rythme peu soutenu, on ne s'ennuie pas. On ressent bien chaque étape évolutive dans la relation entre le tigre et le gosse. Globalement, c'est une belle histoire contée par Pi adulte à un écrivain canadien. Certains seront peut être rebutés par les réflexions autour des religions; personnellement, j'ai trouvé cela très intéressant.
Ce qui est formidable dans ce film est la réalisation qui techniquement propre mais surtout magnifiée par des images somptueuses. Les couleurs sont exceptionnelles comme les formes féeriques. On reste bouche-bée devant de tels tableaux. Le tigre est aussi l'animal le mieux réalisé en images de synthèse que j'ai vu, la technique est tellement maîtrisée que c'en est bluffant (mon voisin pensait d'ailleurs que c'était un vrai tigre... l'innocent...).

Que dire de plus ? Les acteurs sont efficaces et attachants dans l'ensemble. Gérard Depardieu est un gros con dans le film. Les suricates sont choupies. On peut juste regretter un démarrage un peu longuet mais largement rattrapé par une excellente conclusion. 







7 commentaires:

  1. Je regrette la première demi-heure avec sa spiritualité à deux francs. A force de bouffer à tout les râteliers niveau religion, ça finit par être ridicule. Tous les sfx ne sont pas bons, je pense au plan de l'orang outan mort ou la seconde tempête pas très lisibles. En revanche, les acteurs sont très bons, le récit est à la fois magique et brutal, la musique lumineuse et la 3D enfin de toutes beautés. Mais bon sang, Ang, pourquoi tu n'as pas fait ça avec Hulk?! :(

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    1. On ne sait jamais à quoi s'attendre avec Ang Lee, c'est sur.
      Globalement, les sfx sont superbes que ce soit au niveau des couleurs et de la fluidité. Et surtout le tigre... juste impressionnant.
      Pour les débats religieux, personnellement j'ai trouvé cela intéressant sans pour autant adhérer. L'auteur se garde bien d'aller trop loin sur ces questions, c'est pourquoi beaucoup ont trouvé cela bénin.

      PS : Merci de nous avoir inondé de commentaires, je n'en demandais pas tant ^^
      Tu ne fais pas les choses à moitié !

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    2. Je n'avais que ça à faire alors je m'y suis donné à coeur joie! En sachant que je me suis quand même arrêté à septembre!lol Pour le discours religieux, justement j'ai trouvé que ça partait dans tous les sens sans jamais avoir un point de vue correct.

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    3. C'est impossible d'avoir un point de vue correct vis à vis des religions ^^

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    4. Une seule n'aurait pas été un mal franchement. Là c'est vraiment bouffer dans l'universel.

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  2. Je suis un peu resté sur le pas de la porte, je n'ai pas totalement été emporté par le film. Reste que c'est joli visuellement (à 2-3 SFX un peu moche près) et que le récit tente de nous ouvrir un peu les yeux sur le monde qui nous entoure (mais malheureusement avec le soutient de dieu).

    Sinon, je trouve ton nouveau blog très réussi :)

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    1. Chacun son interprétation. Pour moi, Dieu n'est pas vraiment présent, mais seulement la croyance. En effet, en tant de crise, l'Homme a un besoin de se raccrocher à quelque chose qui souvent peut être métaphysique. Il n'est donc pas étonnant de voir dans l'Histoire que la religion (catholique notamment) a connu un net regain en temps de guerre ou d'épidémie.
      Pour Pi c'est la même idée. Les seules choses qu'ils lui restent, ce sont ses souvenirs et ses croyances, rien de palpable mais des éléments puissants.

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