vendredi 1 novembre 2013

Malavita

Réalisé par : Luc Besson

Avec : Robert de Niro, Michelle Pfeiffer, Tommy Lee Jones...

Nationalité : Française, Américaine


Genre : Repenti fait de la résistance

Durée : 1h52






Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des français et autres passionnés de cinéma

Fred Blake alias Giovanni Manzoni, repenti de la mafia new-yorkaise sous protection du FBI, s’installe avec sa famille dans un petit village de Normandie.
Malgré d’incontestables efforts d’intégration, les bonnes vieilles habitudes vont vite reprendre le dessus quand il s’agira de régler les petits soucis du quotidien…








Critique de Kaal 


Bonne bande-annonce, espoir de retrouver le bon Luc Besson, casting cool.... C'est comme quand tu prends un Naan au fromage dans un restaurant indien réputé et qu'au final à l'intérieur, ce n'est que de la vulgaire Vache qui Rit. Déception, désintérêt, résignation. 

Malavita part sur de bons rails vers une comédie de mafia assez originale pour au final retomber dans un bête film d'action tout formaté. On y suit la famille Manzoni dont le padre est un mafieux repenti et protégé par les services secrets. Donc nouvelle identité, nouvel endroit où crécher. Paf, cette fois-ci, c'est un obscure patelin de Normandie, Cholong-sur-Avre (pour éviter l'effet Bienvenue chez les Ch'ti, le village a été inventé) et la famille prend le nom de Blake.
Alors là, on se dit, "ho ho, va y avoir du grabuge nom d'une pipe en bois, ça va être tip top le choc des culture", et bien non. C'est simple, il suffit de dire une seule fois "non" aux membres de cette famille pour que ceux-ci entrent dans une rage folle. Des morts, des blessés, des explosions de petits commerces pour un triste beurre de cacahuètes, ou encore des humiliations publiques. Mais... mais... c'est tout ?! C'est tout ce que tu as trouvé Luc ?! Les mecs, ils sont juste violents mais de façon totalement gratos. Et puis, c'est hyper surréaliste. Le gamin des Blake parvient en 2h à se mettre tout le collège dans la poche et à maitriser toute la triste populace de campagnards français qui passent pour de gros ignares Outre-Atlantique.

Et donc, vu qu'on est pas trop idiots, on se dit "olalah, les mafieux vont le retrouver, ça va être un grand moment d'affrontement de gangster à l'ancienne, j'aimerais pas avoir mon popotin dans le coin". Et bien, non. Ils sont retrouvé, les méchants et les gentils tirent dans tous les sens. Les méchants meurent. Et c'est fini. Rentrez chez vous, bonne soirée. La famille Blake va bien. La moitié de la population du petit village a été décimée dans l'indifférence générale. 'Murica Style. 

Les acteurs sont fades, on s'en fout.

A noter qu'on fait tout un foin sur les fameux écrits du père de Niro dans le film, qui raconte ses mémoires et donc raconte l'histoire de la mafia New-yorkaise. Oubliez cet élément, il ne sert à rien. Peut-être bien comme le film au final. Pas vilain à regarder, mais tellement vide et pas réaliste qu'on se demande bien si Luc Besson peut tomber encore plus bas que ça.

PS : vous vous demandez pourquoi ce film s'appelle "Malavita" ? c'est le nom du chien qu'on voit deux fois dans le film. Un clin d'oeil ridiculement mené à Indiana Jones. C'est nul. 







Mon p'tit Louis, je te déconseille de payer pour ce chef d’œuvre.


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5 commentaires:

  1. J'ai trouvé ce film sympathique, et j'ai pris un certains plaisir même si, je suis d'accord, c'est très loin d'être un chef d'oeuvre.

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    1. J'ai sincèrement eu du mal à prendre du plaisir. Je suis attérré de voir un résultat si pauvre en 2013 avec pourtant des artistes qui ont fait plusieurs fois leurs preuves.

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  2. Bonne bande-annonce? Peut être pour toi parce que moi j'ai senti le pot aux roses dès le départ. De Niro et Pfeiffer deux acteurs en perte de vitesse, tournant un film d'auteur français d'un auteur qui n'en a que le mot et qui pompe Scorsese en toute légalité puisque ce dernier produit. Allez hop!

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    1. Oui borat, bonne bande-annonce. Elle avait un truc qui m'intriguait sans me faire sauter au plafond, mais ça m'intéressait. Et, comme pour beaucoup de films pourraves, tous les bons éléments sont dans la BA.

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  3. Donc cela confirme le naufrage complet de ce film.

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