
Avec : Brad Pitt, Jessica Chastain, Sean Penn, Hunter McCracken...
Film américain,
Genre : Trip mystique solitaire ?
Durée : 2h18
Jack grandit entre un père autoritaire et une mère aimante, qui lui donne foi en la vie. La naissance de ses deux frères l'oblige bientôt à partager cet amour inconditionnel, alors qu'il affronte l'individualisme forcené d'un père obsédé par la réussite de ses enfants. Jusqu'au jour où un tragique événement vient troubler cet équilibre précaire...

Critique de Kaal :
S'il
y a bien un film difficile (voire impossible) à commenter, c'est bien
The Tree of Life. En effet, j'ai du mal à trouver des mots, mais il le
faudra bien...
Terrence
Malick, cinéaste de génie mais extrêmement perfectionniste (5 films en
un peu moins de 40 ans) prépare ce long métrage depuis une trentaine
d'année, mais attendait les avancées technologiques avant de se lancer.
On peut vraiment dire qu'il prend son temps, mais vu la qualité des
images c'est bien compréhensible. Il n'y a qu'à se caler dans son siège
et admirer. C'est tout simplement un émerveillement pour les yeux. La
séquence du début (ce que j'ai pigé comme la Création) est un trip
mystique du réalisateur et est extraordinaire, d'une beauté sans
équivoque. La musique La Moldau de Smetana ajoute à cette beauté.
Passé
ces moments sublimes, Terrence Malick nous plonge malheureusement dans
un état léthargique qui frôle l'ennui. En effet, si l'idée d'une enfance
difficile avec un père extrêmement autoritaire et joyeuse avec une mère
attachante est plaisante, le montage et le nombre de scènes de vie
commune devient vite rébarbatif. Il nous présente simplement une vie de
famille avec dans l'idée dès le départ qu'un des gosses meurt. C'est
d'ailleurs le lien avec Jack adulte joué par le quasi-figurant Sean
Penn, cet élément de l'histoire n'est que très peu utilisé et c'est bien
dommage. Au bout d'une heure de ce récit sans saveur, on en a marre et
on veut revoir ces si belles images de la première partie.
On
se demande bien ce qu'a voulu nous transmettre Terrence Malick, et s'il
était seul justement sur ce coup là ? J'ai apprécié de nombreuses
choses dans ce film que ce soit graphiquement ou dans la réflexion de la
parenté, mais le découpage et la surabondance de scènes m'ont
profondément ennuyé. Je ne commente pas le sens du film que je ne suis
pas sur de comprendre, donc je m'arrêterais là. Il vaut mieux se faire
une idée par soi-même.
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