
Réalisé par : Michel Hazanavicius
Avec : Jean Dujardin, Bérénice Bejo, John Goodman...
Nationalité : Française
Genre : Mieux vaut se taire que dire des conneries
Durée : 1h40
Hollywood
1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit.
L'arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l'oubli. Peppy
Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars.
Ce film raconte l'histoire de leurs destins croisés, ou comment la
célébrité, l'orgueil et l'argent peuvent être autant d'obstacles à leur
histoire d'amour.
Critique de Kaal :
Nous
sommes en 2011, à une époque où film rime (malheureusement) avec 3D, on
peut dire que réaliser un film muet, en noir et blanc et en format 4/3,
c'est avoir du culot ! Chapeau M. Hazavicus ! Un véritable pari qui
s'avère payant ! Même si le scénario est un peu tout-vu, mais réellement
grisant car le film muet a connu le déclin (comme le personne de George
Valentin) par l'arrivée du "parlant". Ce n'est donc pas seulement
l'histoire d'un acteur en vogue, mais aussi et surtout l'histoire du
film muet en lui-même. La technique est parfaitement maîtrisé, quelques
effets sont bluffants, la musique est tout à fait ajustée et
indispensable, tout est maîtrisée. Ceci ne serait rien sans les
performances des acteurs. Bérénice Bejo est pétillante et grande
représentante du tournant du cinéma dans les années 30. Jean Dujardin
nous livre sa plus grande prestation (oscar dîtes vous ?) : ses
mimiques, sa gestuelle et sa sincérité transpirent à l'écran et on en
redemande. Le couple Dujardin/Bejo est à inscrire dans les plus beaux
duos du cinéma de genre. On regrettera quelques longueurs cependant
malgré de formidables enchaînements drame/comédie. Un film qui pourra
rebuter évidemment si on aime pas le style.
The Artist est donc un grand hommage au cinéma muet des années 30, on rit, on est triste et on est subjugué par un tel courage. La fin est tout simplement jouissive, démontrant tout le plaisir d'une telle entreprise. A ne pas rater !
Critique d'Oldspider :
Le
cinéma est en pleine révolution actuellement. Il est en pleine
recherche d'un renouveau tout aussi important que l'apparition du
parlant en 1927. Michel Hazanavicus avec The Artist
réalise le film français de l'année et plus encore. Vous le savez sans
doute déjà, le film est en noir et blanc, muet et va plus loin encore
dans le mimétisme d'époque en nous proposant le format 4/3. Je vous vois
déjà faire la grimace, épouvanté à l'idée de voir un film muet en noir
et blanc. N'ayez crainte ! Le génie ce film réside dans deux aspects.
D'un
côté nous avons l'esthétisme. On ne peut le nier, le film possède une
identité visuelle forte. Quel plaisir que de nous balader à travers
l'Hollywoodland des années 30 avec ses cinémas, ses studios … Sans
compter les costumes et accessoires. Tout est parfait dans la
reconstitution : on y croit. J'inclus également l’esthétisme musicale du
film. Les musiques sont toutes aussi magnifiques les unes que les
autres et accompagnent de façon très intelligente l'action.
D'un autre côté nous avons la performance des acteurs qui est impressionnante. Jean Dujardin a sûrement eu le rôle le plus abouti de sa carrière pour l'instant. Tout est compréhensible via ses mimiques et déplacements. Il a réussi à toucher du doigt l'essence de Charlie Chaplin. Sa palme d'or au dernier Festival de Cannes n'est certainement pas volé. Bérénice Bejo est tout aussi impressionnante dans son rôle. Elle respire la fraîcheur et surfe sur le renouveau du cinéma. Ce couple d'acteur fait plaisir à voir.
The Artist est donc un film à ne pas rater même si le genre peut vous rebuter. Il est admirable qu'un tel film puisse sortir actuellement. Le futur nous dira si une révolution du cinéma se fera en 3D, The Artist s'en contrefiche, The Artist ne participe pas à cette révolution : tant mieux !
D'un autre côté nous avons la performance des acteurs qui est impressionnante. Jean Dujardin a sûrement eu le rôle le plus abouti de sa carrière pour l'instant. Tout est compréhensible via ses mimiques et déplacements. Il a réussi à toucher du doigt l'essence de Charlie Chaplin. Sa palme d'or au dernier Festival de Cannes n'est certainement pas volé. Bérénice Bejo est tout aussi impressionnante dans son rôle. Elle respire la fraîcheur et surfe sur le renouveau du cinéma. Ce couple d'acteur fait plaisir à voir.
The Artist est donc un film à ne pas rater même si le genre peut vous rebuter. Il est admirable qu'un tel film puisse sortir actuellement. Le futur nous dira si une révolution du cinéma se fera en 3D, The Artist s'en contrefiche, The Artist ne participe pas à cette révolution : tant mieux !
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