mercredi 2 janvier 2013

Main dans la main

Réalisé par : Valérie Donzelli

Avec : Valérie Lemercier, Jérémie Elkaïm, Béatrice de Staël...

Nationalité : Française

Genre : Déception amoureuse

Durée : 1h25







Quand Hélène Marchal et Joachim Fox se rencontrent, ils ont chacun des vies bien différentes. Hélène dirige la prestigieuse école de danse de l’Opéra Garnier, Joachim, lui, est employé d’un miroitier de province.
Mais une force étrange les unit. Au point que, sans qu’ils puissent comprendre ni comment, ni pourquoi, ils ne peuvent plus se séparer. 









Critique de Mr. H' : 

Tout avait pourtant bien commencé entre Valérie Donzelli et moi. Un soir de 2011, j’avais littéralement eu un coup de foudre devant La Guerre est déclarée. Subtil mélange de drame et de comédie, le film de Donzelli m’avait fait l’effet d’un véritable hymne à la vie, le tout emmené par une bande son quasi-parfaite. La réalisatrice me conquis définitivement après avoir vu son premier film (La reine des pommes), certes moins abouti mais témoignant d’un véritable univers personnel, bien loin des stéréotypes du cinéma français. Puis vient Main dans la main

Valérie, qu’as-tu fait ? Tout ce qui fonctionnait dans tes précédents films se trouve ici tourné en ridicule. L’histoire paraissait déjà bancale : deux personnes qui se retrouvent inexorablement attirés l’une par l’autre (et réciproquement) sans pouvoir physiquement se quitter. Main dans la main se veut une comédie fantaisiste, loufoque, voire même burlesque, mais n’est jamais vraiment drôle hormis quelques scènes avec Valérie Lemercier et Béatrice de Staël. Le film n’est jamais non plus touchant malgré l’insertion de quelques éléments dramatiques (la maladie de Constance, la vie compliquée de Véro..).
L’opposition Paris-Province symbolisé par les rôles antagoniques de Valérie Lemercier (directrice de l’opéra Garnier) et Valérie Donzelli (postière à Commercy dans la Meuse) aurait pu être un ingrédient réussi de cette comédie. Hélas, rien de tout cela ! Quel mépris envers la province ! Cette dernière est-elle pour toi Valérie, synonyme de beaufs simplets cantonnés à leur quotidien et incapable de fantasmer leur vie ? Et puis, pourquoi affubler ton personnage d’un pull-over horrible tout droit sorti d’un Prisunic en 1984…
Alors forcément, quand le scénario indigne, on s’attache à traquer les moindres petits défauts. Et il y en a ! Dialogues insipides, montage hasardeux, musique beaucoup moins percutante que dans La guerre est déclarée...

Bref, Main dans la main est un ratage en beauté. C’eut été un naufrage complet s’il n’y avait pas eu l’excellente comédienne Valérie Lemercier (déjà très drôle dans Adieu Berthe) et l’un des meilleurs seconds rôles de l’année en la personne de Béatrice de Staël. Valérie…Valérie, j’attends ton quatrième film avec impatience, espérant retrouver la beauté, le rythme et la force de notre première rencontre… 


Critique de Raino :

Alors, alors, alors. Bien, bien, bien. Premier film de l'année 2013 et première merde ! Comme ça, gratos, cadeau. Quel dommage de ne pas avoir pu le voir avant que toute l'équipe ne ponde les nominations aux Golden Potatoes Award, je tenais mon successeur de La Délicatesse ! Rien que d'en parler j'en frissonne...

Contrairement au film des frères Foenkinos, celui-ci à le mérite d'avoir des acteurs qui jouent correctement. Valérie Lemercier est impeccable (et très bien foutue pour son âge, c'est indéniable), son partenaire masculin Jérémie Elkaïm est bien dans son rôle. Voila, tout le reste n'est qu'immondice. Pour illustrer mon propos, je vous fais une petite liste vous permettant à tous de comprendre ce à quoi me fait penser ce film. C'est une liste non-exhaustive et je suis ouvert à toute proposition, bref :

- Un sac à vomi. Un grand, de marque Intermarché.
- Une petite culotte de Nadine Morano. Une bleue marine.
- Une chemise d'OldSpider. N'importe laquelle.
- La Chine et les chinois.
- Martine Aubry sur une barre de pole dance
- Papy dans Mamie.
- Faire l'amour avec une capote. Nan j'déconne. Un peu. Pas trop. Quoi ?!
- JJ Goldman featuring Christophe Hondelatte. Wahou.
- Vincent Macdoom hétéro. Brrrrrr, ça fait froid dans le dos.
- Au stérilet de Christine Boutin. même si c'est pas très catholique.


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