mercredi 26 juin 2013

Star Trek Into Darkness

Réalisé par J.J. Abrams

Avec Chris Pine, Benedict Cumberbacht, Zachary Quinto...

Nationalité américaine

Genre : Star Wrek

Durée : 2h10






Alors qu’il rentre à sa base, l’équipage de l’Enterprise doit faire face à des forces terroristes implacables au sein même de son organisation. L’ennemi a fait exploser la flotte et tout ce qu’elle représentait, plongeant notre monde dans le chaos…
Dans un monde en guerre, le Capitaine Kirk, animé par la vengeance, se lance dans une véritable chasse à l’homme, pour neutraliser celui qui représente à lui seul une arme de destruction massive.
Nos héros entrent dans un jeu d’échecs mortel. L’amour sera menacé, des amitiés seront brisées et des sacrifices devront être faits dans la seule famille qu’il reste à Kirk : son équipe.








Critique de Kaal

Ne vous fiez pas trop au synopsis ci-dessus, Star Trek Into Darkness est plus complexe que cela, et franchement c'est pas plus mal ! Il faut dire qu'il est assez rare de voir un film de science-fiction avec un scénario bien fouillé. Après un premier opus d'assez bonne qualité en 2009 (malgré plusieurs incohérences et la gestion calamiteuse du voyage dans le temps), J.J. Abrams reprend les rênes de l'Entreprise pour enfin donner de la consistance à cet univers de Star Trek.
Personnellement, je connaissais Star Trek juste de nom et je pouvais reconnaitre un Vulcain dans la rue, mais ça n'allait pas plus loin. Aussi, avec la sortie de ce Into Darkness, je m'y suis mis et cela m'a rendu curieux. Passionné par l'univers Star Wars, je ne devrais pas pouvoir dire ça sans passer par la cours martiale de Starfleet. Si l'on fait un parallèle avec le football français, c'est un peu supporter l'OM et porter un maillot du PSG. Bon, revenons à nos Klingons.

Dans Star Trek Into Darkness, on retrouve notre équipage au complet mais qui va vite déchanter après une énième prise de risque du Capitaine Kirk, intrépide bourrin aux formules bien insolentes. Après cet écart, l'équipe est démantelée mais bon, pour pas longtemps hein ! Puisque un terroriste issu de Starfleet s'en prend directement aux hauts placés, incitant alors les membre de cette organisation à une vengeance. Direction Chronos, planète de l'empire Klingon, comme par hasard, où niveau diplomatie, ça sonne pas terrible. C'est par la rencontre entre Kirk et le terroriste que tout va s'emballer dans un jeu de bluff entre tous les protagonistes. A vrai dire, le spectateur peut s'y perdre tant les pistes sont brouillées malgré des moments franchement prévisibles. On peut regretter aussi certains passages avec un faux suspense, ce qui m'a personnellement toujours gonflé. De même, je sais pas si ça vous a choqué, mais Star Trek c'est quand même un grand jeu des chaises musicales, les capitaines refilent le siège de commandement au second, puis au suivant et encore. Faut qu'ils se calment les mecs, sinon, ils vont se retrouver avec Manolo le concierge avec la tunique jaune. Ah, en parlant de ça, si un fan Trekky veut bien m'expliquer le truc des couleurs, je suis preneur. Enfin bon, s'il y a deux trois petites incohérences, c'est vraiment bien écrit et c'est un film haletant, on ne voit pas les deux heures passer.

J. J. Abrams a pris une certaine maturité dans le traitement de la science-fiction, il devient un vrai crack du Space Opera (de bon augure pour Star Wars ?) même si ses effets de lumière sont parfois too much, surtout quand il ne se passe rien. Vous imaginez vous prendre un flash de lulu bleutée pendant que vous vous brossez les dents ? Là dessus, bon, ça dépend de la sensibilité de chacun, mais dans cet opus il s'est un peu calmé. Dans sa direction d'acteurs, on ressent aussi une différence. Il semble en demander plus à ses interprètes, notamment Chris Pine qui doit forcer son talent pour certaines scènes, et au final, il tient bien le rôle. Zachary Quinto est tout aussi efficace dans le rôle du flegmatique (voir coincé du c**) Spock. C'est surtout Benedict Cumberbacht qui impressionne dans la peau du terroriste, un humain génétiquement modifié qui est en pétard contre Starfleet et fera tout pour mener l'organisation à sa perte. Déterminé et calculateur, sa présence est malsaine et l'on ne peut jamais savoir ce qu'il se prépare à faire. J'apprécie de plus en plus cet acteur britannique qui commence sérieusement à faire son trou dans le cinéma (on le retrouvera prochainement dans les écailles de Smaug pour la suite de The Hobbit) et pour ce rôle, une petite récompense ne serait pas de trop.

Star Trek Into Darkness est un blockbuster bien fichu, avec un scénario solide et de belles images, le réalisateur a l'intelligence de ne pas en faire trop niveau explosion mais en fait trop dans les rebondissements pas toujours utiles au récit. Le résultat est vraiment plaisant et laisse espérer une suite de même calibre voire meilleure. 



 
Han Solo : "Putain Lando ! J'avais dit pas une égratignure !"




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Critique de Raino

Bon. Pour débuter, une petite précision : je ne connais rien de l'univers Star Trek, mis à part le premier opus de J.J. Abrams, que j'ai regardé quelques jours avant d'aller voir sa suite au cinoche. Je vais faire plutôt court car globalement, je suis assez d'accord avec tout ce qu'a dit Kaal un peu plus haut.

Le film est un gros blockbuster, ce n'est une surprise pour personne. Et comme tout bon blockbuster qui se respecte, il y a plusieurs ingrédients :

- De l'action
- Un méchant vilain qui veut niquer la terre entière
- Un beau gosse (même s'il devrait vraiment faire un effort niveau sourcils) intrépide et insolent
- Un partenaire pas beau gosse mais qui est quand même assez fort
- Des personnages secondaires qui sont obligés de faire des blagues (Simon Pegg est abonné à ce genre de rôle)
- Des punchlines
- Du suspens (mais pas trop) ! de l'émotion ! du Spectacle ! des trucs ou les spectateurs doivent dire "naaaaan" ou "wahoouuuu" ou "il est vraiment TROP fort !".

Et PAF, ça fait un blockbuster. Des fois ça ne fonctionne pas et on se fait chier car le réalisateur oublie son scénario dans les toilettes de l'appartement de maitresse ou insiste trop sur un ingrédient au point d'en faire un truc un tantinet indigeste :

- Trop de GnanGnan, hein Man of Steel ?
- Trop de punchlines, hein Die Hard 5 ?
- Et j'en passe...

Le mérite de ce film c'est qu'il y a tous les ingrédients et à peu près bien dosés. Ce n'est évidemment pas un chef d’œuvre qui va gagner un oscar mais c'est un pur produit de divertissement et je n'en attendais pas moins. Quelques trucs un peu chiant mais évident comme par exemple "Est-ce qu'il va mourir ?" alors que tout le monde sait que non, des trucs téléphonés, des rebondissements ronflants... Mais globalement le tout passe bien, les acteurs passent bien, le film passe bien. Je n'ai pas vu passer les deux heures et des pruneaux de ce second opus et je me suis bien amusé. Voila, c'est tout. Il ne faut pas s'attendre à plus, c'est un bon divertissement qui glisse tout seul, comme papi dans mamie.




"Tu sais ou je vais te les mettre mes oreilles pointues ?"


14 commentaires:

  1. Un remake de La colère de Khan dans l'univers qu'a formé Abrams. De l'humour, de l'action, un scénario potable, d'excellents acteurs, un méchant superbe et Peter Weller dans un grand rôle sadique! Manquez plus que le flingue de Robocop! Si cela t'intéresse à toi et à ta team, j'ai abordé depuis la semaine dernière différents volets de la saga Star Trek.

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    1. Ah ouais, j'irai voir ça, même si je n'ai vu aucun des films ^^
      Je pense que La colère de Khan pourrait m'intéresser. Je suis surtout intrigué de voir des épisodes de la série, comment ceux-ci manie -ce que j'imagine- les huit-clos dans l'Entreprise (définitivement, c'est plus cool de le dire que de l'écrire).

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    2. Si ça peut te renseigner sur des films en particulier, ce serait une bonne chose. Pour l'instant il n'y a que les critiques des trois premiers films qui ont été publié, mais dès demain cela reprend à partir du 4 jusqu'à Premier contact (pour l'instant). Bah La colère de Khan a beaucoup de points communs, non seulement son méchant, mais aussi son histoire et le bordel qu'il réalise. Par ailleurs, un autre personnage que celui d'Into Darkness se sacrifie pour les autres. C'est plus qu'un simple élément parmi tant d'autres.

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  2. Un film qui m'a énormément séduit et qui, comme tu le dis, est un peu plus complexe que ne le laisse entendre son synopsis.
    Pour ce qui est des couleurs et, bien que n'étant pas fan de Star Trek, je pense que c'est lié aux affectations (médecine, machinerie, poste de commandement, communication).

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    1. C'est ce que je me suis dit, mais par moment, cela change complètement avec les remplacements mais les tuniques ne changent pas. Soit il y a faux raccord, soit c'est plus complexe que prévu ^^

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    2. Quand Tchekov reprend le poste de Scotty, il change de tunique il me semble.

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    3. C'est vrai pour Chekov (tu peux enlever le T 2Flics ;)) et de toutes manières, tu reconnais rapidement les personnages. Ceux qui pilote sont en jaune. Uhura est à la télécommunication donc rouge, les techniciens comme Spock sont en bleu.

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    4. Non Chevok est tout le temps en rouge, c'est bien ce qui m'a perturbé. Sa remplacante (une métisse enrobée et chauve) a une tunique jaune d'ailleurs !

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    5. Justement il était en jaune avant et Kirk lui dit justement en changeant de poste de prendre une tenue rouge. ;)

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  3. chekov est en rouge car il remplace simon pegg mais normalement il est en jaune, notamment dans le premier

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  4. Ouais mais au début de Into Darkness, il est déjà en rouge alors qu'il n'a pas encore remplacé Scotty. Je cris au faux raccord !

    Voilà, on peut passer à un autre débat maintenant : Pourquoi Khan relève Spock du vide pour lui casser la gueule alors qu'il aurait pu, tout simplement, le laisser tomber ?!

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  5. jcrois pas pour tchekov, à vérifier !

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  6. Agréablement surpris, alors que je ne suis pas vraiment fan de JJ Abrams, là je dois reconnaître que c'est bien filmé, qu'il y de la tension, et un scénario enfin solide. Seul problème pour moi c'est Chris Pine qui m'énerve (je ne sais d'ailleurs pas pourquoi).
    Et Benedict Cumberbacht, il dépote bien, un des meilleurs bad guys que j'ai vu ces derniers temps (ça nous change de celui de Die Hard 5 qui dansait la polka en mangeant une carotte WTF !!!).

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    1. Je suis totalement d'accord pour Chris Pine ! Il joue pas trop mal mais son visage boursouflé me sort par les orbites !

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