Avec : Martin Freeman, Ian McKellen, Richard Armitage, Orlando Bloom ...
Film : Américain, Néo-Zélandais
Genre : Le réveil du zippo
Durée : 2h41
Après l'affrontement avec Azog et l'intervention des Aigles qui concluent Le Hobbit : Un voyage inattendu, Bilbon, Gandalf et les nains poursuivent leur chemin vers la cité naine d'Erebor pour en déloger le dragon Smaug. Leur route les amène à passer par le val d'Anduin, la forêt noire et la ville d'Esgaroth où ils connaissent de nouvelles péripéties.
Critique d'oldspider
On commence à avoir l'habitude maintenant de l'attente que suscite un film adapté du corpus du Seigneur des Anneaux. On s'installe peinard et on se tait durant toute la séance pour suivre le début ou la suite d'une aventure formidable. Et là on y est ! Voilà enfin la suite des aventures du Hobbit. Autant vous le dire tout de suite, c'est une réussite sur presque tous les points. Au niveau scénar, pas de surprises, on reprend le film là ou le précédent s'était arrêté : notre petit groupe, toujours traqué par une bande d'orques, tente d'atteindre le but de leur quête à savoir la montagne solitaire. L'histoire avance à grands pas dans ce volet. Bon par contre je pense que les puristes purs et durs (ceux qui ont lu le livre) ainsi que les gens comme moi (ceux qui ont pas lu le livre) seront d’accord sur un point : la présence complètement inutile voire merdique d'un personnage non présent dans le livre. Ceux qui ont vu le film crieront « Tauriel ! » et ils auront raison. Non sérieusement ce personnage, qui en plus de ne servir à rien, dessert complètement le film. Pour faire simple, les seuls moments chiants du film le sont quand Tauriel est présente ; coïncidence ? Je ne crois pas. C'est LE personnage cliché par excellence. What the fuck le moment ou elle se prend pour une guirlande de Noël, je sais que c'est dans l'air du temps mais quand même. Bon sinon en ce qui concerne les autres personnages c'est pas mal du tout. On apprend pas mal de choses sur le passé de certains protagonistes que l'on retrouve dans le Seigneur des Anneaux, je pense notamment à Legolas où bien à la petite référence à Gimli.
Les meilleurs moments du film ? L'attaque des araignées dans la Forêt Noire est pas mal du tout. Bien flippant quand on aime pas les araignées. Sinon la fuite dans les tonneaux est juste énorme quoiqu'un peu lolesque avec Legolas qui saute de tête en tête. Et bien entendu dès que Smaug apparaît on ne rigole plus du tout là. Smaug est carrément bad-ass. Sa fourberie n'a d'égal que sa puissance et la fin du film annonce un troisième et dernier opus absolument épique.
Quid de Bilbon ? Et bien c'est un peu mi-figue mi-raisin. Le petit Bilbon peine à trouver dans sa place dans le film du moins jusqu'à ce qu'il rencontre Smaug. Son face à face avec le dragon lui donne plus de consistance. Quand il porte l'anneau, Bilbon devient également bien plus intéressant. D'ailleurs, on voit ici les prémices de ce que l'anneau a comme pouvoir sur son porteur.
Ce deuxième opus des aventures du Hobbit est donc une réussite presque totale. Le film se regarde avec grand plaisir, le rendu visuel est impeccable et la fin donne extrêmement envie de voir la suite. Le seul bémol reste Tauriel mais bon, un film sans histoire d'amour ne peut pas marcher on va dire.
Les papilloooooons de ma jeuneeeesseuuuuu !
Critique de Roxy :
Cher journal,
Aujourd'hui, on a fait une randonnée. C'était sympa jusqu'à ce que Gandalf nous lâche. Ce connard ne sait pas ce qu'il a manqué :
Il a raté de supers paysages encore une fois. Bon, il a de la chance dans son malheur puisqu'il avait oublié son appareil photo dans le sac de Balin. Du coup on en a pris pour lui. J'espère que les photos avec les araignées ne seront pas trop floues. Elles se sont pourtant approchées tout près de nous. c'était chouette.
Ensuite une bande de boloss est arrivée. Ils étaient pas très gentils, mais on a pu visiter leur forteresse. Un peu bling-bling à certains endroits mais sinon ça va. Après on voulait qu'ils nous payent des coups mais c'était des enfoirés alors finalement ça s'est pas fait. Leur meuf était cool par contre. Elle au moins elle sait dire "merde" au patron et elle est pas raciste des nains. En plus elle était canon, mais bon, fallait pas trop l'emmerder non plus.
Le lendemain on a été dans un parc aquatique, j'ai failli me noyer à cause de fouteurs de merde alors j'ai pas trop aimé. Le soir on a mangé du poisson et j'ai vomit. On a dormi dans une auberge de jeunesse. C'était nul. En plus Kili arrêtait pas de chouiner à cause de son bobo. Quelle chochotte celui là.
Ensuite y'a eu une vieille embrouille dans la rue. Au début a voulu regardé mais on s'est cassé parce qu'on allait au zoo l'après midi.
La visite n'a pas durée trop longtemps, tous les animaux étaient mort dans un incendie. Sauf un, mais il était un peu agressif alors on s'est barré.
J'ai quand même adoré mon voyage parce que c'était beau et que je me suis pas ennuyé du tout. Et puis j'ai hâte de repartir.
Bilbon a fait le con pendant tout le trajet. |
Critique de Kaal
Et bien mes cochons, j'en ai schtroumpfé pour réussir à le voir ce fameux deuxième opus de la trilogie The Hobbit ! Une sombre histoire de flemme et de sushis, m'enfin, vous n'avez pas besoin d'en savoir davantage et je pense que vous vous en tamponnez les feuilles de lembas.
Tout ça pour essayer de dire que la Désolation de Smaug est la fidèle continuité d'Un voyage inattendu. J'ai adoré le premier. Je suis un plus dubitatif pour ce second. Pour la simple et bonne raison que cela se ressemble beaucoup. Oui on retrouve nos héros intrépides, notre hobbit aristocrate, notre vieux sorcier, nos folles escapades dans la Terre du Milieu, nos combats contre les charmants peaux-vertes, nos clins d'oeil à la trilogie SdA... C'est cohérent, mais ça tourne un peu en rond.
Un point assez intéressant du film est qu'on délaisse légèrement Bilbon pour s'intéresser à quelques nains comme Thorin et Kili. Ce n'est pas vraiment dans le bouquin d'origine et justement, cela ajoute à l'intérêt que l'on porte à la Compagnie. En effet, en lisant le livre de Tolkien, des nains, y'en a plein et sincèrement, on voit pas trop qui est qui. Il y a un certain travail sur la psychologie de Thorin qui laisse présager d'autres grands moments. De même pour Bilbon où l'on commence à percevoir la force de l'anneau qui le ronge petit à petit. C'est subtil et bien pensé.
On peut évoquer l'ajout de Tauriel, grande hérésie pour les fans du gros J. R. R., soi-disant présente pour apporter un peu de boobs dans cet univers bien couillu. Pour être honnête, cela ne m'a pas dérangé si ce n'est qu'on la voit trop dès ses premières prises. L'amener progressivement aurait été plus facile à digérer pour ces intolérants de fans. Faut quand même dire qu'elle est bien g... hum... gaillarde quand il s'agit de se battre avec son pote Legolas. FriendZone.
D'ailleurs, notre ami elfe aux répliques poétiques est bien différent que dans la précédente trilogie. Le personnage est plus froid et interprété avec une excellente retenue par Orlando Bloom. Trépidante sagesse tiens.
Bon sinon, ce qu'on attendait de ce film, c'est bien sur le dragon Smaug. Y'a pas à dire, c'est canon. Formidablement modélisé d'après certains croquis de Guillermo del Toro (qui voulait un dragon à l'aspect japonais tout en longueur), il fait vibrer les salles de ciné avec sa voix et sa présence. Vous ne le savez peut-être pas mais c'est Benedict Cumberbatch (gros kiffe) qui pousse la chansonnette du gros lézard ainsi que du Nécromancien, personnage d'ailleurs bien flou.
Tout ça pour essayer de dire que la Désolation de Smaug est la fidèle continuité d'Un voyage inattendu. J'ai adoré le premier. Je suis un plus dubitatif pour ce second. Pour la simple et bonne raison que cela se ressemble beaucoup. Oui on retrouve nos héros intrépides, notre hobbit aristocrate, notre vieux sorcier, nos folles escapades dans la Terre du Milieu, nos combats contre les charmants peaux-vertes, nos clins d'oeil à la trilogie SdA... C'est cohérent, mais ça tourne un peu en rond.
Un point assez intéressant du film est qu'on délaisse légèrement Bilbon pour s'intéresser à quelques nains comme Thorin et Kili. Ce n'est pas vraiment dans le bouquin d'origine et justement, cela ajoute à l'intérêt que l'on porte à la Compagnie. En effet, en lisant le livre de Tolkien, des nains, y'en a plein et sincèrement, on voit pas trop qui est qui. Il y a un certain travail sur la psychologie de Thorin qui laisse présager d'autres grands moments. De même pour Bilbon où l'on commence à percevoir la force de l'anneau qui le ronge petit à petit. C'est subtil et bien pensé.
On peut évoquer l'ajout de Tauriel, grande hérésie pour les fans du gros J. R. R., soi-disant présente pour apporter un peu de boobs dans cet univers bien couillu. Pour être honnête, cela ne m'a pas dérangé si ce n'est qu'on la voit trop dès ses premières prises. L'amener progressivement aurait été plus facile à digérer pour ces intolérants de fans. Faut quand même dire qu'elle est bien g... hum... gaillarde quand il s'agit de se battre avec son pote Legolas. FriendZone.
D'ailleurs, notre ami elfe aux répliques poétiques est bien différent que dans la précédente trilogie. Le personnage est plus froid et interprété avec une excellente retenue par Orlando Bloom. Trépidante sagesse tiens.
Bon sinon, ce qu'on attendait de ce film, c'est bien sur le dragon Smaug. Y'a pas à dire, c'est canon. Formidablement modélisé d'après certains croquis de Guillermo del Toro (qui voulait un dragon à l'aspect japonais tout en longueur), il fait vibrer les salles de ciné avec sa voix et sa présence. Vous ne le savez peut-être pas mais c'est Benedict Cumberbatch (gros kiffe) qui pousse la chansonnette du gros lézard ainsi que du Nécromancien, personnage d'ailleurs bien flou.
Il y a tellement de choses à évoquer, tellement à dire car ce film est comme le précédent, très fourni, complet, épique mais comme un film de transition dans une trilogie, il manque d'originalité et ne renouvelle pas vraiment le concept. A voir la conclusion qui pour le coup sera, je pense, fantastique.
PS : Putain, la scène des tonneaux, géniale !!
Le Havre. |
Un film couvert d'un voile de grisaille, qui se termine dans un paysage de glace et de désolation, sans parler de l'éveil du mal à l'état pur dans une forteresse lointaine. Le récit change radicalement de braquet par rapport à la mise en route, fini de rire (ou presque). Mais on en redemande quand même !
RépondreSupprimerUn second film plus sombre où Jackson revient réellement à la grandeur du Seigneur des anneaux. Il n'y a qu'à voir la séquence des tonneaux qui restera parmi les sommets de cette nouvelle trilogie. D'autant que l'HFR 3D est encore une fois grandiose.
RépondreSupprimerS'ils ont rajouté Tauriel c'est aussi parce qu'on a beaucoup reproché aux seigneur des anneaux et au premier hobbit le très peu de présence féminine. Alors oui du coup c'est un peu chelou vu qu'à la base c'est un bouquin et qu'elle a été inventé de toute pièce pour le film. Mais personnellement je fait partie des gens que ça a dérangé de ne voir aucune femmes. (et c'est pas parce que je suis moi même une fille ou que je suis gay)
RépondreSupprimerGlobalement je trouve qu'on s'investit moins pour 7 nains et blanche neige, qui cherchent à récupérer leur royaume par ce que leurs ancêtres ont chié dans la colle avec tout leur or, que pour Frodon qui se retrouve à gérer un anneau, Soron, des Orcs, et une communauté bancale. C'est l'impression globale des deux films... C'est sympa mais ça prend pas trop aux tripes.
RépondreSupprimerSinon je vote Radagast le Brun aux municipales...
Et Bilbon est assez cool dans son rôle de Watson dans la série Sherlock de la BBC!
Tu remarqueras que c'est justement Sherlock (Benedict Cumberbatch) qui donne sa voix à Smaug :)
SupprimerOuais!!! C'est honteux d'aller voir Smaug en VF rien que pour ça ... Ahum... Mais par c'est que ça passait pas en VOST dans mon bled M'sieur j'vous jure!
SupprimerCeci ayant une explication cartésienne: les Picards ont du mal à parler le français alors l'anglais...
Un joyeux noël à toute l'équipe!
RépondreSupprimerLe film montre le génie de mise en scène de Peter Jackson (personne d'autre que lui n'aurait finalement pu réaliser "The Hobbit"). J'ai quelques réserves vis-à-vis des libertés que prend le film par rapport au roman (Tauriel, certes, mais surtout l'affrontement entre Smaug et les nains, pas forcément utile). Cela mis à part, j'attends avec impatience de retourner en Terre du Milieu l'an prochain...
RépondreSupprimerTrès chouette blog que celui-ci, soit dit en passant !
Il est vrai que l'on peut se poser la question pour le combat Smaug/Nains qui malgré son peu d'intérêt est doté d'une belle mise en scène.
SupprimerBienvenue Laurent, passe quand tu veux !
On peut quand même leur accorder qu'ils ont coulé un beau bronze durant cette scène..
Supprimer....mais de quoi tu parles Lucie ? :)
SupprimerOn m'a forcé à écrire cette sale blague !
SupprimerUne suite on ne peut plus sombre, qui déboussolera l’esthète de Tolkien mais qui va de paire avec la logique qu'insère Peter Jackson.des le premier. Il balaye tout conte et nous balance un prélude au SDA vraiment bien. Cet opus joue a merveille son role d'intermédiaire, parfois déboussolant mais tellement enivrant.
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