Réalisé par : Benoît Jacquot
Avec : Léa Seydoux, Diane Kruger, Virginie Ledoyen...
Film : Franco-espagnol
Genre : Bouchées à la reine
Durée : 1h40
En
1789, à l’aube de la Révolution, Versailles continue de vivre dans
l’insouciance et la désinvolture, loin du tumulte qui gronde à Paris.
Quand la nouvelle de la prise de la Bastille arrive à la Cour, le
château se vide, nobles et serviteurs s’enfuient… Mais Sidonie Laborde,
jeune lectrice entièrement dévouée à la Reine, ne veut pas croire les
bruits qu’elle entend. Protégée par Marie-Antoinette, rien ne peut lui
arriver. Elle ignore que ce sont les trois derniers jours qu’elle vit à
ses côtés.
Salut tout le monde, tout l'équipe du blog a le plaisir de vous annoncer l'arrivée d'un petit nouveau parmi nous,
Mr. H' !
Nous lui souhaitons bonne chance pour nous supporter et bienvenue !
Et quoi de de mieux que commencer cette aventure avec des Adieux à la Reine...
Mr. H' !
Nous lui souhaitons bonne chance pour nous supporter et bienvenue !
Et quoi de de mieux que commencer cette aventure avec des Adieux à la Reine...
Pas particulièrement fana de la période révolutionnaire, j’avais pourtant bien accroché à la Marie-Antoinette
déjantée de Sofia Coppola. Autre registre, autre tonalité, le film de
Benoit Jacquot adapte le roman éponyme de Chantal Thomas et traite
admirablement des prémisses de l’agitation révolutionnaire. Seulement,
il le fait d’une manière très originale car la caméra ne quitte jamais
Versailles et s’intéresse davantage aux relations de classe entre les
domestiques et leurs maîtres (un peu à la manière d’Altman –Gosford Park).
Bassesses et mesquineries sont donc le quotidien de la cour de Louis
XVI où la rumeur, le « d’après » prend de plus en plus d’importance. Et
tout ça du point de vue de la groupie n°1 de la reine (Étonnante Léa
Seydoux !) qui ira jusqu’au bout pour satisfaire ses caprices.
Jacquot filme les femmes, d’abord et avant tout (Virginie Ledoyen – Noémie Lvovsky, magnifiques), car plus que les faits historiques c’est la passion non réciproque de la reine Marie Antoinette (D.Kruger) pour la duchesse de Polignac qui est ici représentée. Le peuple est absent mais la scène où les nobles paniquent à la vue de la liste des 286 têtes à couper pour le bien de la France est très réussie et suffit amplement à installer l’ambiance (Bah ouais les gars, les gueux en ont peut être assez de bosser pour des clopinettes vous ne croyez pas ?!)
Histoire d’être tatillon, je reste sceptique et imperméable au charme de Diane Kruger. J’accroche pas un point c’est tout. Et puis, quelques dialogues m’ont agacé car ils émanent d’un jugement postérieur à la révolution dans son ensemble. Ce que les personnages en 1789 ne pouvaient pas (je pense) assimiler. Un exemple, une des nobles dit à un moment : « Dieu seul sait si nous les reverront » à propos du départ du roi. Il me semble que c’est incohérent. A discuter.
Les adieux à la reine, rejoignant sur quelques points L’apollonide de Bertrand Bonello (2011), reste une des grandes réussites de ce début d’année !
Jacquot filme les femmes, d’abord et avant tout (Virginie Ledoyen – Noémie Lvovsky, magnifiques), car plus que les faits historiques c’est la passion non réciproque de la reine Marie Antoinette (D.Kruger) pour la duchesse de Polignac qui est ici représentée. Le peuple est absent mais la scène où les nobles paniquent à la vue de la liste des 286 têtes à couper pour le bien de la France est très réussie et suffit amplement à installer l’ambiance (Bah ouais les gars, les gueux en ont peut être assez de bosser pour des clopinettes vous ne croyez pas ?!)
Histoire d’être tatillon, je reste sceptique et imperméable au charme de Diane Kruger. J’accroche pas un point c’est tout. Et puis, quelques dialogues m’ont agacé car ils émanent d’un jugement postérieur à la révolution dans son ensemble. Ce que les personnages en 1789 ne pouvaient pas (je pense) assimiler. Un exemple, une des nobles dit à un moment : « Dieu seul sait si nous les reverront » à propos du départ du roi. Il me semble que c’est incohérent. A discuter.
Les adieux à la reine, rejoignant sur quelques points L’apollonide de Bertrand Bonello (2011), reste une des grandes réussites de ce début d’année !
Critique de Kaal :
Pareil que Mr. H',
la Révolution française, c'est pas mon truc, mais ça n'empêche pas
d'aller voir le film pour autant ! Bon, tout d'abord, il faut bien
situer l'histoire. Cela ne tourne pas autour de la reine et le petit
coup de guillotine (sinon ç'aurait été les Adieus DE la Reine). Bref, on
suit le personnage de Sidonie, lectrice personnelle de Marie-Antoinette
et adoratrice absolue. C'est simple, elle préfère s'embrouille et se
prendre la tête avec tout le monde (ce qu'elle fait souvent d'ailleurs
!) plutôt que d'envisager un seul instant de déplaire à la capricieuse
reine. Le problème de ce personnage, c'est que ça passe ou ça passe pas.
Moi c'est passé. Faut dire que c'est super bien joué par Léa Seydoux.
Le reste du casting est tout aussi excellent à commencer par Diane
Kruger, très crédible tout comme Virginie Ledoyen qui parle peu mais
n'avait pas besoin de ça. J'ai surtout apprécié la prestation de Xavier
Beauvois dont la voix est si particulière. Bref, de très bons acteurs,
y'a rien à dire.
Il y a peu de choses à dire sur la réalisation qui est propre, Benoît Jacquot filme les femmes et les filme bien. Elles sont belles, gracieuses et vicieuses entre elles. Il ne fait pas bon provoquer des ragots à la cour ! Les costumes sont parfaits, y'a rien à dire non plus. On peut grogner un peu sur le scénario et certains dialogues qui paressent bizarres comme les "je m'en fous" ou "merde", après je suis pas linguiste, mais Versailles, c'est la téci quand même ?!
Allez, un très bon film, à voir bien sur.
Il y a peu de choses à dire sur la réalisation qui est propre, Benoît Jacquot filme les femmes et les filme bien. Elles sont belles, gracieuses et vicieuses entre elles. Il ne fait pas bon provoquer des ragots à la cour ! Les costumes sont parfaits, y'a rien à dire non plus. On peut grogner un peu sur le scénario et certains dialogues qui paressent bizarres comme les "je m'en fous" ou "merde", après je suis pas linguiste, mais Versailles, c'est la téci quand même ?!
Allez, un très bon film, à voir bien sur.
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